La révolte des vieux et le débat sur la fin de vie : deux documentaires pour bousculer les regards

Nous n'avons pu visionner ce documentaire de Jérémy Frey et Laure Adler qui semble dans la droite ligne de son ouvrage La voyageuse de nuit chez Grasset en 2020.

Laure Adler est allée questionner sur l'âge Edgar Morin, Mona Ozouf, Germaine Acogny, Michelle Perrot, mais aussi des inconnus, à travers ses voyages, en France et ailleurs.

Elle montre les méfaits de l'âgisme et aussi d'autres voies pour raconter le bonheur de vieillir. "Mais ce bonheur de vieillir impose des conditions. Il passe par le respect. On n’y arrivera pas tout seul. Et on y sera tous confrontés. Alors, autant chercher des solutions. C’est ce que j’ai fait dans La Révolte des vieux. Je suis allée à la rencontre de personnes âgées. Amis, ou inconnus, experts ou acteurs dans les métiers de l’âge. J’ai recueilli leur témoignage, écouté leur expérience, cherché des solutions, des possibilités nouvelles, des chemins de traverse. Ce film est un manifeste en faveur des vieux. Je suis leur porte-voix" explique Laure Adler sur le site de France télévision.

Le documentaire La révolte des vieux sera diffusé mercredi 15 février à 22h55 sur France 2.

Personnes malades, en fin de vie, professionnels de soin palliatifs, philosophes, éthiciens, directeur d'Ehpad... le documentaire de Géraud Burin des Roziers donne la parole aux acteurs de l'aide et des soins en France mais aussi en Belgique, en Hollande, au Canada qui ont légiféré en faveur de l'euthanasie, le mot qui correspond à l'aide active à mourir en débat en France.

Des soirées débats sont organisées partout en France dans le cadre de la convention citoyenne lancée par le gouvernement dont des ministres, des intellectuels et le CESE penchent en cette faveur.

Dans quel but ?
Une diminution des coûts directs sur le système de santé ?
Mais à quel coût global ?

Est-ce vraiment la réponse à cette société qui doute de tout ? questionne le professeur Emmanuel Hirsch.

Qui veut mourir dans la souffrance ?

C’est la solitude qui donne envie de mourir. Dès qu’on est entouré : ça va mieux. Cela demande donc d'organiser une vraie culture palliative et des services à domicile, des établissements accessibles partout, rappelle le docteur Gomas.

Des soirées projection-débat sont programmées et d'autre sont à retrouver sur le site aucoeurdelafindevie.fr

• Gap, le 25 février
• Cannes, le 27 février
• Lyon, les 2 et le 16 mars
• Orléans, le 14 mars
• Paris, 8ème, le 22 mars et 28 mars
• La Rochelle, le 23 mars
• Saint-Maur-des-Fossés, le 11 avril
• Paris 15ème, le 31 mai