Fin du masque, 2eme rappel, 6eme vague : le point sur la situation sanitaire

Après plus de 20 mois d’obligation, il est désormais possible de ne pas porter de masque dans les lieux clos.

Seules exceptions, les transports collectifs (transports en commun, avion et train), les établissements de santé et les Ehpad (Établissements pour personnes âgées dépendantes). De même, il reste requis chez le médecin et les professionnels de santé, sur décision du responsable de la structure.

« Le port du masque reste toutefois recommandé pour les personnes positives et cas contacts à risque, les personnes symptomatiques et les professionnels de santé », précise le gouvernement.

Mais aussi aux personnes fragiles, du fait de leur âge ou de leurs pathologies dans les lieux clos et les grands rassemblements.

À noter : les entreprises étant des lieux privés, leurs dirigeants peuvent toujours imposer le port du masque aux salariés.

Plus aucun contrôle ne sera exigé pour entre dans les lieux qui étaient auparavant soumis à la présentation d’un pass vaccinal : musées, cinémas, restaurants…

En revanche, il faudra présenter un pass sanitaire pour entrer dans un établissement de santé, un Ehpad ou un établissement qui accueille des adultes handicapés : soit son pass vaccinal, soit un résultat de test négatif (PCR ou antigénique de moins de 24 heures), soit un certificat de rétablissement, ou encore un certificat de contre-indication à la vaccination.

Jean Castex a également annoncé samedi dans une interview au Parisien l’ouverture « dès à présent la quatrième dose aux plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois, qui sont confrontés à une perte progressive de leur immunité ».

Précisément, un message adressé lundi soir aux professionnels indique que cette possibilité concerne aussi les résidents d'Ehpad et d'unités de soins de longue durée (USLD). Le deuxième rappel est indiqué à partir de 3 mois après l’injection du premier rappel.

Pour les personnes à domicile, les modalités de prises de rendez-vous ne changent pas.

Une décision qui fait suite à la reprise épidémique actuellement observée un peu partout dans le monde.

En effet, 60 422 cas confirmés ont été enregistrés dimanche 13 mars, contre 45 328 le dimanche précédent, soit une hausse de 33 % en une semaine.

Le nombre de cas positifs augmente pour le neuvième jour consécutif, notamment parce que le lignage BA2 du variant Omicron, aujourd’hui majoritaire en France, serait plus transmissible que BA1, d’après l’Organisation mondiale de la santé. Il n’engendrerait cependant pas des Covid plus graves.