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Vie sociale
Bien vieillir (prendre soin de soi)
Il faut un village pour élever un enfant.
En ces temps de canicule, de crise sanitaire qui perdure, on le voit : il faut un village pour vivre et vieillir debout.
Il faut une communauté investie, impliquée, solidaire pour faire face ensemble aux fortes chaleurs notamment dans les 15 département en vigilance canicule rouge cette semaine.
Rappelons aussi l'importance de téléphoner, téléphoner, téléphoner aux personnes de notre entourage en situation de vulnérabilité. Pour prendre des nouvelles, garder le contact, marquer notre intérêt et alerter si besoin. Pour se faire : voici un tour d'horizon de ressources en ligne pour tricoter son réseau d'aides.
Il faut une communauté, des espaces, des lieux où l'on peut reprendre racine malgré les situations de vulnérabilité comme à la Résidence Kersalic à Guingamp qui a repensé ses 7 lieux pour aider ses habitants à reprendre racine malgré les maladies et handicaps, Elle invite les visiteurs à voguer aux rythmes des habitants. Voir aussi la Mapam à Dijon qui accueille 33 personnes âgées marginalisées.
Il faut un village accessible avec des solutions de mobilité comme sur des roulettes pour les situations de handicaps comme à Lyon ou Grenoble cette semaine.
S'il faut un village pour aider à vivre et vieillir, si chaque citoyen va faire sa part pour accompagner son proche, il sera difficile de le faire seul, sans soutien de politiques publiques structurées, financées, sans services territorial d'aide à l'autonomie... et donc sans une loi grand âge tant attendue. Il en est de même face au réchauffement climatique, face aux canicules, aux incendies : nous avons tout intérêt à investir pour de pas crouler sous les coûts financiers et humains de la non-qualité, pour retrouver le sens de l'aide, de la vie, de l'envie de vivre.
Oui il faut un village pour vivre et vieillir debout, malgré tout, jusqu'au bout !
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Outils et fiches pratiques
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Il faut un village pour vieillir debout. Chère Madame Annie de Vivie, huit décennies dont plus de deux spéciales sur les conséquences d’un long temps de vieillissement, m’ont appris que si la position debout est importante, elle n’est pas essentielle. Mon ami Paul Samanos* est en fauteuil roulant depuis l’âge de 18 ans, il en a 54 ans aujourd’hui, bien d’autres malheureusement, et souvent en pire situation.
Si debout est une image forte, la volonté à vivre est plus essentielle. Lors de mes rencontres auprès de personnes en difficultés, pour de multiples raisons, la préoccupation première est d’être « connues et reconnues », pour ce qu’elles sont, comme elles sont. C’est parfois une résignation, mais elle ne les empêche pas de vouloir participer.
Je parle de « vieillir conscient et responsable » et sur le territoire de vie choisi ou imposé.
Je pense également qu’il devient indispensable de mieux définir « bénévole » aujourd’hui, et les situations de nos sociétés nous le montrent, tout engagement doit se faire avec professionnalisme et …. responsabilité (d’engagement)…
Bien à vous et … merci pour les éditos… toujours instructifs pour moi.
Pierre Caro
retraité professionnel