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Aidants et santé
Etre aidant, être aidé
Alors que le taux de positivité des tests augmente de jour en jour, que la France a franchi un nouveau cap samedi 10 octobre avec près de 27 000 nouveaux cas, le nombre de cas contacts s’envole lui aussi. Comment savoir si l’on fait partie des cas contacts, si l’on est à risque ? Quelles précautions prendre, et quelles solutions existent quand on aide un proche en perte d’autonomie ? Nos réponses.
Si l’une des deux personnes portait un masque chirurgical ou si les deux portaient un masque grand public, il n’y a pas contact, rappelle Santé Publique France.
NDLR : dans cette fiche datée de mai, les élèves de tout âge étaient inclus, ils ne le sont plus aujourd’hui.
Les personnes répondant à ces critères sont considérées comme des cas contact « à risque », c’est-à-dire à risque d’attraper le virus. Toute autre forme de contact ne présente qu’un risque « négligeable », affirme Santé Publique France.
Ces cas contacts à risque identifiés par l’Assurance maladie seront alertés par SMS. Mais si vous pensez que vous avez eu un contact à risque avec une personne malade, vous pouvez aussi en parler avec votre médecin traitant ou appeler le 0800 130 000 (appel gratuit) pour connaître la conduite à tenir.
Tout dépend de la situation : si vous ne présentez pas de symptômes et que vous n’habitez pas avec la personne malade, il convient d’attendre 7 jours après le dernier contact avec la personne positive.
Dans le cas contraire, le test est à réaliser au plus vite.
La politique de priorisation semble porter ses fruits puisqu’il est désormais possible de se faire tester en trois jours en moyenne, contre 5 jours fin septembre, selon Le Parisien.
Trois jours auxquels il faut ajouter le délai d’obtention des résultats. En attendant de savoir si vous êtes positif ou non, l’isolement est de rigueur.
A noter : les cas contact « à risque » peuvent demander un arrêt de travail en ligne sur declare.ameli.fr
Si le résultat du test est positif mais que vous ne présentez pas de symptômes, l’isolement s’achève sept jours après la date du prélèvement.
Si vous développez des symptômes, l’isolement débute à la date où ils apparaissent. Il doit être prolongé jusqu’à leur disparition, et au plus tôt 48 heures après la disparition de la fièvre.
Si le test revient négatif mais que vous partagez le logement de la personne malade, vous devez rester en isolement jusqu’à la guérison du malade et encore 7 jours pleins ensuite.
Sinon, l’isolement cesse 7 jours après le prélèvement.
Durant cette période d’isolement, il est recommandé d’éviter tout contact avec les personnes fragiles, notamment les personnes âgées de plus de 65 ans.
Si vous aidez régulièrement un proche âgé, mieux vaut temporairement recourir à des solutions alternatives :
Bonjour, depuis le 3 janvier 2022 ce sont en effet les nouvelles règles pour les personnes qui ont un schéma vaccinal complet (trois doses).
Par contre, en tant que parent d'enfants testés positifs, et comme vous ne pouvez pas télétravailler, vous pouvez bénéficier d'un arrêt de travail dérogatoire indemnisé, sans délai de carence, avec un complément employeur, à condition que votre conjoint.e n'en ait pas fait la demande de son côté. Pour cela, contactez l'Assurance maladie.
Bonjour ! Je suis auxiliaire de vie et mes enfants tout les deux contactés le COVID . Je suis vacciné deux fois . Mais mon entreprise me dit d'aller travailler , parceque j'ai fait le vaccin et que je ne Suis qu'un cas contact. C'est pas prudent pour les personnes âgées et handicapées . Est-ce légal ou normal ?