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Sport & équilibre
Bien vieillir (prendre soin de soi)
En septembre 2016, je me rends acquéreur d’un VAE. Ce nouveau mode de déplacement comporte de nombreux avantages : exercice physique dosable à merci du fait de la pente ou de la température atmosphérique, possibilité d’atteindre des lieux élevés inaccessibles à celles et ceux dont la condition physique n’est plus de toute jeunesse, capacité d’emport plus importante.
Le renoncement à tout exercice physique est le fait de près de deux tiers des Français âgés ; le développement du VAE peut s’inscrire dans une politique de prévention de la sédentarité et du maintien des relations sociales.
Il existe pourtant des revers à la médaille. Le risque d’accident de la voie publique à bicyclette est bien connu chez les personnes âgées, ce mode de locomotion se disputant la première place au palmarès de l’accidentologie avec le fait d’être un piéton dans cette population. La faible disponibilité des pistes cyclables dans notre pays est en partie responsable d’une relative désaffection pour les deux roues sans moteur thermique.
Sa vitesse relative peut surprendre les autres usagers de la route. L’autonomie de ces bicyclettes laisse encore à désirer pour le plus audacieux d’entre nous. Parmi les autres inconvénients figurent aussi le prix de la machine et de son entretien moins simple.
Un autre obstacle m’a été signalé de manière récurrente. Des personnes âgées, familiarisées aux vélos habituels, se sont laissé surprendre lors de la mise en route du moteur électrique. Une impulsion qui les a propulsées vers… la chute.
Ainsi peut-on conseiller, avec l’un des concessionnaires, de démarrer sans assistance et de n’utiliser celle-ci qu’une fois en mouvement, de préférence en ligne droite. Par ailleurs le risque n’est pas nul, en particulier dans un virage à droite ou dans une intersection, de se voir projeté du côté opposé de la voie normale de circulation.
Une attention particulière sera donc portée lorsque l’on tourne à droite, en particulier vers une rue étroite (voir schéma ci-dessus). A noter que, dans ce cas, cesser de pédaler interrompt l'action du moteur.
Seule l’habitude de ce mode de propulsion pourra faire déroger à ces précautions initiales.
Pour en savoir davantage
Il y a , aussi, un autre aspect a prendre en compte : L'équilibre a faible vitesse de déplacement ! A bientot 82 ans, je me suis aperçu que, même a pied, j'ai parfois la sensation d'être "déséquilibré" !!! Sur une "bicyclette" ce serai tres gènant !!! Alors je pense qu'un "tricycle" pourrait être une solution !!! Puis se pose la question de l'effort résiduel a fournir en cas de déclivités, notamment si l'on souffre de problèmes circulatoires aux jambes !!!! Aucun fabricant ne donne d'indication de l'effort résiduel a fournir ( en watts par exemple ) ! dommage !