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La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait été alertée par des consommateurs sur les clauses abusives de contrat de séjour en maison de retraite.
Elle avait enquêté auprès de 238 établissements dans 37 départements volontaires.
La commission des clauses abusives est composée de juristes, représentants des consommateurs, des professionnels. Elle recommande la suppression ou la modification des clauses au détriment d'un non-professonnel ou consommateur.
Cette commission remet à jour une recommandation datant de 1985 pour les établissements hébergeant des personnes âgées (EHPA).
Ces recommandations ont été adoptées le 13 décembre 2007, sur le rapport de Fabrice Delbano, conseiller référendaire à la cour de cassation.
Durée des contrats, facturation et pénalités en cas d'absence, décès, argent de poche, responsabilité en cas de vol, facturation de nouvelles prestations... la DGCCRF veut que soient supprimés des contrat des établissements non-habilités à l'aide sociale, les clauses suivantes qui ont pour objet :
1. D'induire en erreur le consommateur sur la durée de son engagement (Les contrat doivent respecter le Code de l'action sociale et être à durée indéterminée. Or certains signifient des durées d'un mois, un an, six ans renouvelables...)
2. D'imposer au consommateur le paiement de pénalités contractuelles lorsqu'il est mis fin à un contrat à durée déterminée pour un motif légitime (décès...)
3. De maintenir, pendant l'hospitalisation d'une personne âgée, la facturation de la prestation "dépendance" à sa charge (la clause est jugée abusive car la " prestation ne sera pas fournie", précise la commission de la DGCCRF, d'autant que "l'absentéisme est déjà pris en compte au moment de la fixation des tarifs "dépendance" par voie règlementaire" : cf. APA-Conseil général)
4. De prévoir la délégation à l'établissement de ses ressources par la personne hébergée, en contrepartie de la mise à disposition d'une somme minime d'argent de poche, lorsque la personne hébergée ne bénéficie par de l'aide sociale ou que l'établissement n'est pas habilité à accueillir des bénéficiaires de cette prestation (la DGCCRF rappelle que la personne doit avoir la "libre disposition des sommes qui lui reviennent")
5. De permettre à l'établissement de modifier unilatéralement la durée ou la nature des prestations complémentaires initialement prévues (ménage, repas... sans justification soumise au résident-consommateur)
6. D'ajouter au tarif hébergement , incluant déjà l'hôtellerie, le paiement d'un trousseau de linge de maison
7. De permettre à un établissement de disposer du linge personnel de la personne hébergée (au motif qu'il serait hors d'usage)
8. De permettre à un établissement de résilier le contrat, sans préavis, et en l'absence d'avis médical attestant de l'impossibilité définitive pour l'intéressée de résider dans l'établissement (des contrats stipulent les cas d'"inadaptation à la structure", "d'impossibilité d'assurer le soins", "la situation présentant un danger pour la personne elle-même et/ou les autres résidents")
9. De permettre à l'établissement de percevoir une somme forfaitaire destinée à la remise en état des lieux après la libération de la chambre occupée par la personne âgée (ces sommes, précise la DGCCRF, peuvent "ne pas correspondre à une dépense réellement engagée)
10. De permettre à l'établissement de facturer la totalité du prix de l'hébergement d'un mois en cas de décès ou de la libération de la chambre occupée au cours du mois ("dépenses non engagées et prestations non réalisées, précise la DGCCRF)
11. D'interdire de rechercher la responsabilité des établissements, en cas de vol, lorsqu'aucune possibilité de dépôt auprès d'un préposé n'est envisagée, ou excluant toute hypothèse de responsabilité
12. De déroger aux règles de compétences territoriale ou d'attribution des juridictions (en cas de litige et d'action en justice contre l'établissement)
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Ehpad dans le sud tarif exorbitant 5000 euros. Emplacement nul face à la gare ! Pas de jardin sinon une cour à 50m du train. Pas de parking. Chiens et autres animaux interdits !! Visites contrôlées. Secteur Alzheimer isolé. Mais propriétaire connu et... riche... et puissant. Une victime de ce lieu.
La restauration collective s’est très dégradée : amaigrissement noté par le médecin. Personne âgée : 94 ans . Charges de fonctionnement très lourdes qui ne sont plus en accord avec les prestations. Quel recours avant nous . Directeur de l’établissement injoignable.
Vous pouvez déjà remonter la situation au conseil de la vie sociale. Vous pouvez aussi contacter la personne qualifiée du département où se situe l'établissement : son rôle est de servir de médiateur et d'aider à résoudre les conflits. Voir ici : https://www.agevillage.com/outils-et-fiches-pratiques/7109-1-pour-defendre-vos-droits-le-recours-a-une-personne-qualifiee
Tout dépend : à quelle date le corps de votre belle-mère a été transféré de l'Ehpad ?
Mon père est chez XXXXX les tarifs sont dément je trouve cela exorbitant aucun suivit médical le goûter de la foutaise aucune communication avec les soignant et tout ça pour 3600 euros par mois
Le décès de ma belle-mère est survenu le 17 mars, l'Ehpad facture le mois de mars jusqu'au 22 mars. Est ce légal?