Habitat partagé : la Maison des Babayagas fête ses cinq ans d'existence
Maison autogérée, participative, écologique et féministe pour femmes âgées de 60 ans et plus : la Maison des Babayagas, à Montreuil, est l’un des lieux emblématiques de l’habitat partagé en France. Cinq ans après l’inauguration de la maison, comment vivent les Babayagas aujourd’hui ? Vendredi dernier, le repas partagé mensuel était l’occasion idéale pour échanger avec les habitantes.
Il aura fallu plus de 15 ans pour donner corps au projet, entre son esquisse à la fin des années 1990 et la pose de la première pierre en octobre 2011 à Montreuil.
« Cinq ans après, on commence vraiment à vivre », témoigne Dominique Doré, l’une des habitantes de la première heure.
Car la vingtaine d’habitantes de la maison a traversé beaucoup de turbulences. Le décès de Thérèse Clerc en 2016, celle qui avait rêvé le projet et l’avait porté toutes ces années. Les difficultés d’innover, de continuer à imaginer de nouvelles solutions pour mieux vieillir ensemble dans un cadre qui reste malgré tout contraint, aussi.
Comme souvent, notamment à Paris, les projets d’habitat coopératif sont freinés par le coût de l’immobilier.
Pour que la Maison des Babayagas puisse sortir de terre, il a fallu s’appuyer sur l’office public de l'habitat montreuillois. Le statut du bâtiment apporte son lot de contraintes, comme l’impossibilité de créer un logement pour accueillir la famille des habitantes, explique Dominique Doré.
Mais surtout, malgré les valeurs partagées par l’ensemble des habitantes, il a fallu plusieurs années pour que les liens se tissent vraiment.
C’est le jardin qui a tout changé. Depuis qu’il est ouvert et partagé, il est devenu le point de rencontre de la maison. Qu’il s’agisse de planter, de boire un verre au soleil ou même d’organiser un barbecue aux beaux jours, c’est lui qui a permis de créer la cohésion au sein du groupe, explique Kerstin Emnanuelsson, arrivée en 2016.
Vendredi dernier, c’est au jardin que se tenait le repas partagé mensuel. Autour de la table, des Babayagas vivant dans la Maison mais aussi des membres de l’association venues de l’extérieur, un étudiant en sociologie, des habitants du quartier, une architecte en reconversion, une postulante, une journaliste espagnole…
Une diversité de convives pour un lieu aux facettes multiples, mais qui continue de porter, bon an mal an, ses valeurs de solidarité pour habiter, vivre et vieillir autrement.
En mai prochain, à l’occasion de la cinquième édition des Journées portes ouvertes européennes de l’habitat participatif, 150 événements seront organisés dans toute la France. L’occasion de découvrir concrètement ces formes d’habitat alternatif.
Plus d’informations
Le réseau Jhapa collecte quant à lui des ressources sur l’habitat partagé et accompagné, c’est-à-dire dédié aux personnes handicapées ou en perte d’autonomie. Le site recense notamment les structures existantes en France.
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Il aura fallu plus de 15 ans pour donner corps au projet, entre son esquisse à la fin des années 1990 et la pose de la première pierre en octobre 2011 à Montreuil.
« Cinq ans après, on commence vraiment à vivre », témoigne Dominique Doré, l’une des habitantes de la première heure.
Car la vingtaine d’habitantes de la maison a traversé beaucoup de turbulences. Le décès de Thérèse Clerc en 2016, celle qui avait rêvé le projet et l’avait porté toutes ces années. Les difficultés d’innover, de continuer à imaginer de nouvelles solutions pour mieux vieillir ensemble dans un cadre qui reste malgré tout contraint, aussi.
Comme souvent, notamment à Paris, les projets d’habitat coopératif sont freinés par le coût de l’immobilier.
Pour que la Maison des Babayagas puisse sortir de terre, il a fallu s’appuyer sur l’office public de l'habitat montreuillois. Le statut du bâtiment apporte son lot de contraintes, comme l’impossibilité de créer un logement pour accueillir la famille des habitantes, explique Dominique Doré.
Mais surtout, malgré les valeurs partagées par l’ensemble des habitantes, il a fallu plusieurs années pour que les liens se tissent vraiment.
C’est le jardin qui a tout changé. Depuis qu’il est ouvert et partagé, il est devenu le point de rencontre de la maison. Qu’il s’agisse de planter, de boire un verre au soleil ou même d’organiser un barbecue aux beaux jours, c’est lui qui a permis de créer la cohésion au sein du groupe, explique Kerstin Emnanuelsson, arrivée en 2016.
Vendredi dernier, c’est au jardin que se tenait le repas partagé mensuel. Autour de la table, des Babayagas vivant dans la Maison mais aussi des membres de l’association venues de l’extérieur, un étudiant en sociologie, des habitants du quartier, une architecte en reconversion, une postulante, une journaliste espagnole…
Une diversité de convives pour un lieu aux facettes multiples, mais qui continue de porter, bon an mal an, ses valeurs de solidarité pour habiter, vivre et vieillir autrement.
Tout savoir sur l’habitat participatif
En mai prochain, à l’occasion de la cinquième édition des Journées portes ouvertes européennes de l’habitat participatif, 150 événements seront organisés dans toute la France. L’occasion de découvrir concrètement ces formes d’habitat alternatif.
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Le réseau Jhapa collecte quant à lui des ressources sur l’habitat partagé et accompagné, c’est-à-dire dédié aux personnes handicapées ou en perte d’autonomie. Le site recense notamment les structures existantes en France.
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Bonjour à toutes, n'y a t il qu'une maison aux alentours de Paris qui propose un tel accueil ?
Je ne saurai rien faire de façon administrative mais je ne demande pas mieux que d'installer ce projet, ailleurs sur la petite couronne
Retraitée depuis 2 ans, avec des envies pleins mon sac, atrocement seule, je souhaiterais vivre parmi vous ou ouvrir une maison comme celle de Montreuil !
Comment et avec qui??? Là je ne sais pas
Merci de prendre le temps de me répondre