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Bien vieillir (prendre soin de soi)
Même si la chaleur est un facteur aggravant, la déshydratation ne survient pas uniquement pendant les périodes où la température s’envole. Les personnes âgées y étant plus sensibles - aux Etats-Unis, c’est même l’un des dix diagnostics les plus fréquents entraînant une hospitalisation -, il convient d’être vigilant et de surveiller la bonne hydratation de son proche âgé. Comment ? Explications dans ce dossier destiné aux aidants.
Les raisons sont nombreuses. D’abord, parce qu’avec l’âge, la quantité d’eau contenue dans le corps diminue. Chez un nourrisson, elle représente 75 à 80 % du poids du corps, 60 % chez un adulte de moins de 60 ans, 46 à 52 % ensuite.
D’autres modifications physiologiques, liées au vieillissement, augmentent le risque :
Les troubles de la déglutition, la prise d’un traitement diurétique, les troubles cognitifs, les difficultés pour boire seul accentuent également le risque.
Les premiers signes sont :
Il consiste à pincer doucement la peau entre le pouce et l’index. Si la peau se remet tout de suite en place, tout va bien. Si elle garde la marque et met quelques secondes à revenir à la normale, il s’agit d’un signe de déshydratation.
La peau des personnes âgée étant souvent plus déshydratée, il est conseillé de rechercher le pli cutané au niveau de la cuisse, et de vérifier les autres signes de déshydratation.
En cas de fortes chaleurs bien sûr, mais aussi de fièvre, de diarrhées ou de vomissements, qui accroissent les pertes d’eau.
En cas de déshydratation bénigne, l’Assurance maladie conseille :
En cas de déshydratation grave ou au moindre doute, appeler le 12 ou le 115.
Merci pour les renseignements