Dossier : éviter le syndrome post-chute
Suite à une chute, une personne âgée peut être en proie à tout un ensemble de symptômes, tant physiques que psychiques. Il s’agit du syndrome post-chute. En quoi consiste-t-il exactement ? Comment et pourquoi le traiter ? Explications dans ce dossier.
Probablement sous-diagnostiqué (du fait, notamment, de la proximité de certains symptômes avec la maladie de Parkinson), le syndrome post-chute survient, comme son nom l’indique, après une chute.
Pour rappel, à partir de 75 ans, plus d’une personne âgée sur quatre déclare être tombée au cours des 12 derniers mois.
Les conséquences du syndrome post-chute ? Une perte d’autonomie rapide, puisqu’il devient très compliqué de se déplacer.
Plus la chute est traumatisante, plus le risque que le syndrome apparaisse est grand. Si elle entraîne une hospitalisation, ou si la personne n’arrive pas à se relever seule notamment.
Si l’on ne connaît pas précisément le nombre de personnes touchées par le syndrome post-chute, on sait en revanche qu’une personne âgée sur cinq qui tombe limite ensuite ses déplacements par peur d’un nouvel accident.
Symptômes
Cette peur est l’une des composantes du syndrome post-chute. Mais il présente aussi des manifestations physiques :
D’abord, ne pas hésiter à consulter, dès que la personne évoque une peur de tomber.
Ensuite, travailler sur les deux composantes du syndrome. Avec un kinésithérapeute par exemple pour l’aspect physique, la rééducation motrice.
Pour lutter contre la peur de tomber, la personne doit être rassurée : un kinésithérapeute ou un coach sportif spécialisé pourra l’aider à travailler son équilibre, lui apprendre à tomber, à se relever…
Un soutien psychothérapeutique peut également être utile.
Prévention
Toutes les mesures de prévention des chutes sont bonnes à prendre : aménager le logement, pratiquer une activité physique adaptée, prendre soin de ses pieds, manger équilibré…
Pour aller plus loin
Probablement sous-diagnostiqué (du fait, notamment, de la proximité de certains symptômes avec la maladie de Parkinson), le syndrome post-chute survient, comme son nom l’indique, après une chute.
Pour rappel, à partir de 75 ans, plus d’une personne âgée sur quatre déclare être tombée au cours des 12 derniers mois.
Les conséquences du syndrome post-chute ? Une perte d’autonomie rapide, puisqu’il devient très compliqué de se déplacer.
Plus la chute est traumatisante, plus le risque que le syndrome apparaisse est grand. Si elle entraîne une hospitalisation, ou si la personne n’arrive pas à se relever seule notamment.
Si l’on ne connaît pas précisément le nombre de personnes touchées par le syndrome post-chute, on sait en revanche qu’une personne âgée sur cinq qui tombe limite ensuite ses déplacements par peur d’un nouvel accident.
Symptômes
Cette peur est l’une des composantes du syndrome post-chute. Mais il présente aussi des manifestations physiques :- Difficultés à maintenir la position assise.
- Perte de l’équilibre en position debout.
- Mauvaise position de marche (quand elle est possible), en arrière, avec les genoux pliés, les orteils soulevés et un appui sur les talons.
- Marche à petits pas.
- Hypertonie musculaire.
Mesures à prendre
D’abord, ne pas hésiter à consulter, dès que la personne évoque une peur de tomber.
Ensuite, travailler sur les deux composantes du syndrome. Avec un kinésithérapeute par exemple pour l’aspect physique, la rééducation motrice.
Pour lutter contre la peur de tomber, la personne doit être rassurée : un kinésithérapeute ou un coach sportif spécialisé pourra l’aider à travailler son équilibre, lui apprendre à tomber, à se relever…
Un soutien psychothérapeutique peut également être utile.