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Autres maladies
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2 commentairesPour la personne déprimée, la vie a perdu son relief et ses couleurs. Rien ni personne n'est réellement désirable, y compris soi même. Ajoutez à cela une bonne dose de culpabilité, del'auto-dépréciation, une vision pessimiste du monde, une incapacité profonde à sortir de sa tristesse pour exprimer un quelconque sentiment, le tout sur des idées de mort plus ou moins prononcées.
La dépression est l'une des affections les plus fréquentes chez la personne âgée. Les formes atypiques, insidieuses ou masquées rendent le diagnostic parfois très difficile.
Cette maladie est de nos jours sous diagnostiquée et donc sous-traitée. Les études américaines montrent qu'environ 30 % de la population âgée de plus de 65 ans est déprimée de façon plus ou moins marquée et que moins de 2 % de cette population est traitée.
L'homme est plus souvent touché que la femme après 75 ans, avec un risque suicidaire non négligeable. Le taux de réussite important de ces suicides révèle que la majorité des syndromes dépressifs du patient âgé sont soit non diagnostiqués, soit négligés.
Les hypothèses étiologiques sont multiples. Actuellement, on privilégie un modèle associant un facteur génétique (déficit métabolique en amines affectant la neurotransmission), des facteurs morbides de personnalité et un mode de réaction psychique à des facteurs externes ou internes.
Si l'un de vos proches affiche depuis plusieurs semaines, plusieurs des symptômes énumérés ci-dessous, invitez le à consulter un médecin ou un psychiatre :
On distingue, chez la personne âgée, les dépressions dites secondaires (associées à d'autres affections physiques ou psychiatriques) et les dépressions primaires (sans cause déclenchante).
Un certain nombre de médicaments peuvent aussi provoquer ou révéler des syndromes dépressifs.
Certaines formes de dépression miment la démence (dépressions pseudo-démentielles). Correctement traitées, elles sont rapidement réversibles.
Le syndrome de glissement est une forme grave de dépression. Spécifique du grand âge, ce syndrome est marqué par une détérioration rapide de l'état général déclenchée par une affection aiguë médicale, chirurgicale ou psychique, dont il peut être séparé par un intervalle libre, et qui évolue vers la mort en quelques jours, un mois maximum en l'absence de prise en charge thérapeutique adaptée. Il peut s'agir d'une véritable tentative de suicide.
Le traitement antidépresseur s'impose toujours. Il doit être, au début, prudent (faibles doses)et administré à doses progressives.
Dans certains cas, il sera un véritable test diagnostic (récupération spectaculaire d'un syndrome déficitaire grâce à un traitement antidépresseur). Il faudra toujours attendre au minimum un mois avant de conclure à l'efficacité ou à l'échec d'un traitement.
La psychothérapie peut être un traitement adjuvant utile. Elle s'adresse plus particulièrement aux dépressions légères, réactionnelles ou névrotiques. Tout déprimé a besoin d'une attitude de soutien positive et active. La psychothérapie devra mettre à jour des sources de conflit parfois anciennes et qui ont mené à la dépression.
La sismothérapie (électrochocs) doit être réservée aux cas qui ont résisté à l'ensemble des autres traitements, lorsque le risque suicidaire est important ou lorsque le contexte clinique est tel qu'un risque vital existe.
Enfin, il ne faut pas sous-estimer l'importance, dans un traitement antidépresseur, des mesures diététiques, antalgiques et d'une kinésithérapie appropriée.
Ma curatelle a été simple au bout de 10 ans de bataille contre l'alcool.
En avril j'ai emménagé avec mon compagnon dans un autre département et curatelle inefficace suite à ça une agression puis problème conjugal suite énorme dépression…
Cela peut-il me protéger des actes administratifs que j'ai retardés par burnout?
Bonsoir je suis sous curatelle renforcée et chaque fois que je vais voir ma curatrice j'ai très peur j'ai rendez-vous le 26 mars à 15h30 😱 je suis au Mans. Je suis bipolaire et j'ai 52 ans et j'ai une leucodystrophie rare inconnu neurologique. Je suis en colocation avec mon fils. Cela fait depuis 2009 que je suis sous curatelle renforcée mais à chaque fois ça joue sur ma santé 😕😢😥🥺🙄🤔. Par moment je n'ai plus envie de vivre. J'ai des angoisses énormément j'en ai parlé à mon Psychiatre et l'infirmière qui me suis. Et ils ne peuvent rien faire. Il y a que mon fils qui me rassure. La curatrice exige depuis longtemps au frais du loyer, etc. Bonsoir 😊 à vous. En plus je n'ai pas fini ma conversation, je vais lui demander de débloquer de l'argent car c'est mon anniversaire au mois d'avril. Et mon fils travaille heureusement il est comptable.. Bonsoir 🙂🙂 Merci à vous pour avoir échangé avec mon commentaire.