20 ans de journée de solidarité

La journée de solidarité a 20 ans cette année.

Elle sert à financer l'aide à l'autonomie des plus âgés, l'Apa : l'allocation personnalisée d'autonomie. Mais les associations professionnelles comme l'AD-PA alertent sur les "20 milliards détournés" de ces fonds alors que les besoins sont prégnants et que la transition démographique va s'accélérer.

Cette semaine, c'est au tour de l'accueil familial d'appeler à l'aide. Ce dispositif plébiscité par les accueillis serait à l'agonie.

Cet accueil fait parie de la panoplie d'offres choisies si les principaux intéressés sont informés.

Et justement, le baromètre des Villes Amies des Aînés sur ce que veulent les vieux montre que l'information arrive en priorité avant des espaces publics adaptés, une vie sociale et culturelle et des aides.

Etre informé pour défendre ses droits, lutter contre l'âgisme rampant, inconscient comme dans le Gard ou sur Lille avec un nouvel espace de démonstration pour aménager son logement.

Adopte-un vieux ! suggère Jean-Pierre dans une Lettre à un jeune parent isolé, démuni.

Parce que la solidarité, ça s'incarne, ça se décline dans les politiques publiques.

Combien de journées de solidarité faudra-t-il pour financer la 5ᵉ branche autonomie de la protection sociale ?