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Etre aidant, être aidé

Tout savoir sur le répit en 17 fiches repères

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 2 min

Date de publication 20/12/2021

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Aider un proche en perte d’autonomie revient souvent à se mettre soi-même de côté. Pour s’aérer, se reposer, se ressourcer, il est indispensable de s’accorder des moments de répit. L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) prévoit même une somme dédiée à ce temps pour soi. Mais encore faut-il connaître les solutions possibles. Le point en 17 fiches repères.

Proposées par le ministère de la Santé, ces fiches ont été élaborées avec l’Association française des aidants, la fondation France répit, le collectif Je t’aide, France Alzheimer, l’association APF France Handicap, l’Unaf (Union nationale des associations familiales) et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.

Le document a pour ambition de « présenter des formes de répit existantes », classées par besoin :

  • J’ai besoin d’informations et de ressources
  • J’ai besoin de relai et de soutien à domicile
  • J’ai besoin de relai et de soutien la nuit
  • J’ai besoin de relai et de soutien à l’extérieur du domicile
  • J’ai besoin d’échanger et de partager
  • J’ai besoin de vacances

Il propose aussi des « zooms » sur certains dispositifs, tout en précisant qu’il s’agit d’exemples, qui ne font pas l’objet d’une généralisation sur le territoire.

Gros plan sur le baluchonnage

Parmi les dispositifs de répit présentés, la suppléance de l’aidant à domicile, aussi appelée « relayage » ou « baluchonnage ».

Inventé au Québec, il a été adapté en France par quelques structures pour concilier relai de plusieurs jours et Code du travail.

Depuis la loi du 10 août 2018 pour un Etat au service d'une société de confiance (dite loi Essoc), une expérimentation a démarré en France, dans les conditions québécoises (un intervenant unique vient remplacer l’aidant à domicile plusieurs jours).

L’association Baluchon France a livré fin novembre un premier bilan de cette expérimentation. Elle accompagne des structures qui y participent.

Les aidants qui ont pu bénéficier d’une prestation de baluchonnage étaient satisfaits d’avoir pu prendre du temps pour eux sans avoir à se soucier de la logistique (comme quand il faut organiser un séjour temporaire en établissement, avec les démarches, le transport…).

Ils ont apprécié de rencontrer le baluchonneur en amont, pour pouvoir laisser leur proche en toute confiance.

En revanche, ils se sont assez peu emparés des conseils et astuces partagées par les baluchonneurs après la prestation. Pour les aidants, l’intérêt du baluchonnage reste avant tout le répit qu’il procure.

A noter : l’expérimentation baluchonnage devait initialement toucher à sa fin le 31 décembre 2021. Elle est finalement prolongée de trois ans.

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