Toussaint, les cimetières, la mort : on ne mourra pas d'en parler !

En cette veille de Toussaint, force est de constater l'explosion des espaces, des lieux, pour en parler… de la mort.

A côté d'Éros, Thanatos, la personnification de la Mort, reste un tabou.

Un tabou dont on ne mourra pas d'en parler, expliquent les organisateurs des apéros de la mort ou des cafés mortels.

Pour en avoir testé un au contre-salon des vieux, je confirme que l'envie d'en parler grandit… à tous les âges et notamment quand l'âge avance.

Ce contre-salon était organisé par le Cnav : Collectif national autoproclamé de la vieillesse. Ces vieux militants s'investissent pour que rien ne soit décidé pour eux sans eux : les solutions, les services, les habitats…

Ils veulent décider de leur fin de vie, de leur mort.

Même si ce n'est pas facile d'oser aborder le sujet et ses réalités physiques, psychologiques. Découvrez pour ce faire ce guide complet et pratique destiné aux proches aidants d'une personne en fin de vie. Découvrez aussi cette semaine les détails de la nouvelle Assurance vieillesse des aidants (Ava).

En kiosque, le magazine Femina SOS mes parents vieillissent affronte aussi les tabous, tout comme le livre Vieillir et alors ? ou le magazine TV Enquête de santé sur France 5, sur ces vieux qui font leur révolution et veulent vieillir bien. J'ai eu la chance d'y participer.

Saluons l'artiste Grizzly qui a mis en mots sensibles et puissants la maladie d’Alzheimer dans sa chanson Se souvenir des belles choses.

Et si les championnes du trophée des seniors Silver Geek 2024 n'en parlent pas ouvertement, de la mort, gageons qu'ils osent le faire en petit comité, pour ne pas mourir dans l'indignité. Qui le souhaite ?

On veut tous finir notre vie sans douleur, en douceur, entouré. Selon nos volontés consignées dans les directives anticipées défendues par notre personne de confiance (via notre mandat de protection future pour aller au bout).

Profitons de la Toussaint pour aborder ces sujets difficiles.
Ça ne fait pas mourir d'en parler : j'en suis la preuve :)