Bien vieillir (prendre soin de soi)
Solidarité : des pistes pour venir en aide aux Ukrainiens
Un Ukrainien sur quatre a plus de 60 ans
La guerre en Ukraine n’épargne personne, et de nombreuses personnes âgées comptent parmi les victimes du conflit et les milliers de réfugiés qui arrivent en France. Un Ukrainien sur quatre est d’ailleurs âgé de plus de 60 ans : l’Ukraine est aujourd’hui le pays le plus « vieux » touché par un conflit. Comment s’engager ? Comment les aider depuis la France ?
Dans le Huffington Post, la psychologue Marie Thomas donne l’alerte : la situation des personnes âgées en Ukraine est particulièrement préoccupante.
Le pays compte des millions de citoyens âgés, et notamment beaucoup de femmes âgées et isolées dans le Donbass, la région où sont nés les prémices du conflit dès 2014.
Marie Thomas s’y était rendue en 2018 dans le cadre d’une mission organisée par Médecins sans frontières, et avait pu, déjà, constater que ces personnes présentaient de « nombreux symptômes engendrés par le conflit dans la région, comme de l’anxiété ou encore de la dépression ».
Elle s’inquiète aujourd’hui « du cumul de facteurs de risques » pour leur santé psychique.
Si l’immense majorité des personnes âgées qui vivent dans la région ne souhaitent pas la quitter, indique l’ONG HelpAge, les réfugiés qui arrivent en France et en Europe aujourd’hui sont essentiellement des femmes, des enfants et des personnes âgées, des personnes « très fragiles et très vulnérables », souligne Jean-Christophe Combe, le directeur de la Croix rouge française dans Le Parisien.
Des personnes qui ont avant tout besoin d’un toit, toit que de nombreux Français se disent prêts à leur offrir. Mais pour Jean-Christophe Combe, les dispositifs professionnels d’accueil sont plus adaptés : compte tenu de cette vulnérabilité, « il faut en prendre soin, et ce n’est pas quelque chose qui s’improvise », ajoute-t-il.
Les particuliers qui souhaiteraient malgré tout accueillir des réfugiés chez eux sont invités à s’inscrire sur la plateforme gouvernementale dédiée.
Les propositions (les plus détaillées possibles) seront ensuite recensées au niveau des préfectures qui recontacteront les personnes inscrites si la proposition répond à des besoins existants et qu’il existe une demande.
Mais il est aussi possible de se mobiliser autrement.
De multiples ONG ont besoin de soutien financier : la Croix rouge, Médecins sans frontières, l’Unicef, le Secours populaire, la Fondation de France ou encore l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Il est aussi possible de faire un don matériel : produits de première nécessité, matériel médical, médicaments…
La Protection civile et l’Association des maires de France a établi la liste des produits prioritaires.
L’Association des maires de France a également mis en ligne une liste de tous les points de collecte, mais n’hésitez pas à contacter votre mairie pour plus d’informations.