Comprendre les fragilités
Répit, Alzheimer : zoom sur l’accueil de jour
12 000 personnes âgées y sont accueillies chaque année
En 2021, 12 000 personnes âgées fréquentaient un accueil de jour. Ces structures ont pour vocation d’accueillir des personnes âgées vivant à domicile pour une ou plusieurs journées, voire demi-journées par semaine. Il s’agit généralement de personnes souffrant de maladies neurodégénératives. Explications.
Les accueils de jour sont des structures médico-sociales donc en grande partie à la charge de la personne malade elle-même, éventuellement avec financement par l'Apa (allocation personnalisée d'autonomie).
Elles peuvent être autonomes, mais sont plus généralement rattachées à une structure telle qu'une maison de retraite ou un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.
Chaque personne y bénéficie d’un projet individualisé de prise en charge, avec des activités adaptées : activités physiques, stimulation mémoire, activités conviviales ou artistiques…
Les tarifs varient d’un accueil de jour à l’autre selon les financements accordés par le département, l'assurance maladie et autres soutiens. Et depuis 2007, le transport des personnes bénéficiant d’un accueil de jour autonome agréé ou rattaché à un Ehpad est pris en charge par un forfait dont le montant est fixé par décret.
Le plus souvent, l’accueil se fait du lundi au vendredi, certains établissements commencent toutefois à proposer des plages horaires étendues à 6 jours sur 7, voire 7 jours sur 7.
Les accueils de jours sont traditionnellement ouverts de 9 heures à 17 heures, bien souvent pour faciliter la gestion du personnel et l’équilibre financier. Mais les horaires peuvent ne pas convenir à bon nombre d’aidants, en particulier ceux qui travaillent. Certains accueils en Ehpad commencent donc à proposer des horaires élargis, des petits-déjeuners ou une toilette aux malades (le matin) et un dîner (le soir).
D'autres expérimentent l'accueil de nuit.
Pour trouver un accueil de jour, adressez-vous au Centre communal d’action sociale (CCAS) de votre mairie, à l’assistante sociale de l’hôpital local.
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