« Prendre soin des vieux, c’est toute ma vie » : la parole aux aides-soignantes

« Mon père me disait toujours : "Va travailler pour pas torcher le cul des vieux, travaille bien à l'école." » Les aides-soignantes de l’Ehpad Raymond Dufay, à Longuenesse (62) en ont toutes conscience : leur métier ne fait pas rêver.

Et pourtant ! C’est la passion, le respect, l’engagement qui ressortent de leurs témoignages filmés, malgré les conditions de travail difficiles.

Un métier où l’on donne, et où l’on reçoit : « quand j'arrive le matin, je suis toujours de très bonne humeur, je chante, et quand je vois que le résident il chante avec moi il m'a fait ma vie, enfin, il m'a fait ma journée », sourit l’une des professionnelles.
« Tous les jours, j’apprends quelque chose », ajoute une de ses collègues.

La vidéo fait partie d’une série sur les métiers de l’humain, qui sera diffusée sur les réseaux sociaux à compter du 24 avril, avec un nouvel épisode tous les jeudis.

Réalisée par l’association La vie active, elle a pour ambition de convaincre les jeunes de se tourner vers ces métiers. Mais elle donne aussi à voir une autre image des Ehpad, des relations entre résidents et professionnels, qu’il est toujours utile d’entendre.

Depuis 2020, l’équipe de l’InterCVS de l’Essonne va à la rencontre des professionnels qui exercent en Ehpad pour leur tirer le portrait.

Dernier en date, celui de Sylviane, aide-soignante à l’Ehpad Hautefeuille de Saint-Vrain, qui a choisi de travailler en unité de vie protégée.

L’UVP accueille 12 résidents atteints de pathologies plus lourdes, nécessitant un accompagnement de tous les instants. Un poste qui « exige de l’engagement, de l’attention, de la disponibilité eu égard aux contraintes horaires ».

Mais qu’elle ne quitterait pour rien au monde, notamment parce que les soins et l’accompagnement sont véritablement personnalisés, adaptés à chacun.

De plus, « Sylviane accorde beaucoup d’importance aux relations interpersonnelles », or « contrairement à ce que l’on pourrait penser, les échanges existent bien avec les résidents en unité protégée. »

Pour elle, ce choix était véritablement le bon.

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