Prévention, traitement : du nouveau pour la maladie d’Alzheimer

Un rapport publié par la revue scientifique The Lancet le 31 juillet identifie deux nouveaux facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer, portant à 14 leur nombre total. Il s’agit d’un taux élevé de lipoprotéines (« mauvais cholestérol ») et d’une déficience visuelle non traitée.

Ils viennent donc s’ajouter à un faible niveau d'éducation, une déficience auditive, l'hypertension artérielle, le tabagisme, l'obésité, la dépression, la sédentarité, le diabète, une consommation excessive d'alcool, des lésions cérébrales traumatiques, la pollution de l'air et l'isolement social.

La revue estime que 45 % des cas pourraient être évités tenant compte de ces facteurs tout au long de la vie.

L’autre nouvelle de l’été, c’est le refus de l’Agence européenne des médicaments de commercialiser le Leqembi sur le territoire européen.

« Un coup dur pour les personnes malades et leurs familles qui espéraient bénéficier de ce traitement innovant », commente France Alzheimer.

En cause, un bénéfice limité et des risques de complication, explique l’agence. Le traitement, qui vise à ralentir le déclin cognitif au stade précoce de la maladie, est toutefois autorisé en Angleterre et aux Etats-Unis.

Pour cette édition 2024, France Alzheimer et ses associations départementales ont programmé de nombreux événements. Beaucoup seront centrés sur l’activité physique adaptée, source de bienfaits pour les malades comme pour les aidants.

Pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, elle apporte des bénéfices physiques (motricité, coordination, équilibre…), renforce l’estime de soi, soutient le lien social. Les aidants peuvent quant à eux y trouver des temps de répit.

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