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Connaître vos droits

Mesdames, soyez vigilantes (Anne)

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 14/10/2024

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Lettres d’anciens jeunes à de futurs vieux

Même très vieux, on a une opinion sur la marche et l’évolution du monde, même vieux, on peut rester en prise avec son temps, même vieux, on reste en position de donner, de recevoir et d’affirmer. Pour preuves, ces lettres – authentiques – « d’anciens jeunes à de futurs vieux », qu’agevillage republiera au fil des mois. Cette semaine, Anne alerte les femmes sur la misogynie de la société et ses conséquences pour les femmes de tout âge.

Mesdames, messieurs,

Messieurs, vous avez dit :

« La femme : un chameau que Dieu nous donne pour traverser le désert de la vie » (le Coran).

« Si la femme était bonne, Dieu en aurait une » (S. Guitry).

« Oh ! Faire son voyage de noces tout seul ! » (J. Renard)

« L’ambition chez une femme est une névrose qu’il faut soigner » (S. Freud).

« La femme a tout contre elle, nos défauts, sa timidité, sa faiblesse » (J.-J. Rousseau).

« Emanciper les femmes, c’est les corrompre » (H. de Balzac).

« La science la plus utile et honorable pour une femme, c’est le ménage » (Montaigne).

« Elles sont une erreur fondamentale » (W. Burroughs).

« Merci mon Dieu de m’avoir fait naître homme » (prière quotidienne des juifs).

« Si tu raisonnes comme une femme, tu es un con » (J.-P. Sartre).

Tous ces propos misogynes ont été tenus dans un but lucratif, alors, mesdames, soyons magnanimes, c’est nous qui transmettons l’intelligence, ne retenons que celui qui a dit « la femme est l’avenir de l’homme ».

Aujourd’hui messieurs, après un retour de manivelle, vous n’avez pas encore perçu (quand on a le cerveau lent !) ce que le dur apprentissage de l’égalité pouvait vous apporter. Vous ne voyez que ce que vous avez perdu.

Mesdames, soyez vigilantes, dans chaque homme un macho sommeille. La misogynie de salon est pernicieuse, charmante, cachée, nous devons répondre. C’est comme le racisme, ça fait toujours mal quelque part et ce n’est jamais tout à fait innocent. Et là, le Synthol n’y pourra rien.

Anne

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