Comprendre les fragilités
Mes derniers jours : je veux les vivre, je ne veux pas les compter
La société évolue concernant la fin de vie comme le montre le César obtenu ce vendredi 25 février par Benoît Magimel pour sa prestation dans le film De son vivant d'Emmanuelle Bercot avec Catherine Deneuve. Il se déroule dans un service de soin palliatif, disons le, idyllique.
Parce que savoir accompagner la vie jusqu'au bout, savoir accueillir la mort et soutenir les vivants, c'est un enjeu social fort. Pour autant il n'apparaît pas dans la campagne présidentielle.
Aussi la société française des soins palliatifs (SFAP) lance-t-elle une campagne intitulée Osons vivre.
Parce que la culture, la médecine palliative, c'est tout ce qu'il reste à faire quand il n'y pas plus rien à faire, les services de soins palliatifs gagnent à être connus.
Parce que nous allons tous y passer un jour... autant que ça se passe dans de bonnes conditions.
A domicile, comme en établissements, les professionnels de ces services de soins palliatifs proposent un accompagnement personnalisé qui respecte les besoins de chaque personne, 100 % remboursé par la Sécurité Sociale.
Leur approche est pluridisciplinaire (soins, droits, qualité de vie) et vise un meilleur bien-être physique, psychologique, social et spirituel.
La campagne de communication permet de découvrir les témoignages des utilisateurs de ces services de soins palliatifs qui ne sont pas encore suffisamment connus, accessibles sur tous les territoires.
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