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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Lunettes, médicaments : ce qui a changé en juin

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 01/07/2024

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Désormais, plus besoin de se déplacer chez le médecin en cas d’angine ou de cystite : le pharmacien peut délivrer des antibiotiques sans ordonnance… dans certains cas. Par ailleurs, les opticiens peuvent à présent adapter les ordonnances de lunettes ou de lentilles de contact, même s’il s’agit d’une première prescription. Explications.

Prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2024, l’autorisation pour les pharmaciens de délivrer des antibiotiques sans ordonnance est entrée en vigueur le 19 juin.

Mais cette possibilité est très encadrée.

D’abord, elle ne concerne que les angines et les cystites simples, sans fièvre.

Ensuite, la maladie doit être confirmée grâce à un test de dépistage.

Pour les angines, le pharmacien va procéder à un petit prélèvement avec un écouvillon au fond de la gorge, pour vérifier qu’il s’agit d’une angine bactérienne.

Pour les cystites, il s’agit d’un test urinaire sur une bandelette. Ces tests doivent être réalisés dans une salle dédiée de la pharmacie.

A noter également, seules les personnes de plus de 10 ans peuvent se faire prescrire un traitement antibiotique en cas d’angine, et les femmes de 16 à 65 ans en cas de cystite.

Enfin, les pharmaciens doivent être formés avant de pouvoir délivrer ces traitements, avec une formation différente pour chaque maladie.

Ajustement des prescriptions de lunettes et verres de contact

Depuis le 29 juin, les opticiens peuvent ajuster une ordonnance, même s’il s’agit d’une première délivrance de lentilles de contact ou de lunette.

Pour ce faire, ils doivent d’abord réaliser un examen de la réfraction, qui sert à estimer le degré de myopie, d’hypermétropie et d’astigmatisme.

S’ils souhaitent modifier l’ordonnance, ils doivent solliciter l’accord écrit du médecin prescripteur (ophtalmologiste). Si ce dernier ne répond pas dans les 10 jours ouvrables, la loi considère qu’il donne son accord.

A noter : l’ophtalmologiste peut préciser sur l’ordonnance qu’il s’oppose à toute modification.

Jusqu’à présent, les opticiens pouvaient uniquement adapter la correction en cas de renouvellement, si l’ophtalmologiste n’avait pas indiqué son désaccord, et durant la période de validité de l’ordonnance, à savoir :

  • 1 an pour les enfants de moins de 16 ans,
  • 5 ans pour les personnes âgées de 16 à 42 ans,
  • 3 ans pour les plus de 42 ans.
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