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Trouver son lieu de vie

Lieux de vie alternatifs : les maisons partagées seniors se fédèrent

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 12/09/2022

7 commentaires

Habitat partagé, inclusif, béguinages, logements intergénérationnels… les propositions de lieux de vie collectif destinés aux personnes âgées se multiplient, mais il n’est pas toujours facile d’y voir clair entre les différentes formules. Pour éclairer les seniors qui seraient intéressés par ce type de solutions, la Fédération des maisons partagées seniors vient de voir le jour. Explications de son fondateur, Vincent Delauney.

Ancien directeur d’Ehpad, Vincent Delauney a ouvert son premier lieu de vie partagé en 2017. Une maison qui accueille cinq personnes âgées, au cœur de Valenciennes, dans le Nord. Puis une seconde en 2021, toujours dans le Nord, située dans la commune d’Onnaing et accueillant six personnes.

Des lieux de vie conviviaux, un cadre intime, comme une colocation avec des services en plus : sur le papier, ce type de formule répond parfaitement aux aspirations des seniors d’aujourd’hui.

Pourtant, ces logements peinent parfois à trouver preneurs, en raison de la méconnaissance du grand public, mais aussi des prescripteurs (médecins, phramaciens…) de ce type de solution, explique Vincent Delauney.

Et ce malgré l’ambition des pouvoirs publics de sortir du « tout Ehpad » : différentes aides ont été mises en place ces dernières années pour soutenir financièrement ce type de propositions, comme l’aide à la vie partagée, qui finance le projet de vie sociale et partagée du lieu.

Remis en juin 2020, le rapport de Denis Piveteau et Jacques Wolfrom prévoit quant à lui l’ouverture de 100 à 150 000 places d’habitats partagés en 2035. « Or il n'en existe qu'environ 1500 aujourd’hui », souligne Vincent Delauney.

Un chantier d’envergure, donc. Pour y répondre, la Fédération des maisons partagées seniors porte une double ambition : mieux faire connaître les maisons partagées seniors, c’est-à-dire les habitats partagés de petite taille (9 habitants au maximum), gérés par de petites structures.

Les particuliers pourront notamment trouver sur le site de la fédération un annuaire appelé à s’enrichir au fil du temps.

Mais aussi soutenir le développement de ce type d’habitat, en proposant son expertise à tous ceux qui souhaitent se lancer dans un projet de maison partagée. La fédération accompagne d’ores et déjà une trentaine de porteurs de projets, confie Vincent Delauney. Un bon début.

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brunelle

Bonjour je souhaite créer une maison partagée en proposant 3 chambres avec salle de bain , jai une 4 eme chambre avec salle de bain mais peut-être la garder pour les visiteurs ? Grande maison avec jardin située dans le village de saint Ciers du Taillon 17240. Je me pose beaucoup de questions, pour mener à bien ce projet ; serait-il possible davoir des renseignements , merci par avance pour votre réponse

leproux nadine

Bonjour, j'ai 60 ans, a la retraite.
Je suis en train n de me séparer de mon conjoint, mais étant en situation d handicap, il me semble difficile de prendre mon propre appartement.
Mes questions sont les suivantes : tout d'abord, puis-je demander à intégrerun logement de ce type ? et surtout y a-t-il des maisons partagées en Loire atlantique ?

Raphaëlle Murignieux

Oui, il existe des solutions de ce type en Loire-Atlantique. Vous trouverez leurs adresses ici : https://handicap.loire-atlantique.fr/44/a-partir-de-20-ans/l-habitat-inclusif-ou-adapte-pour-les-personnes-en-situation-de-handicap/c_8413

Laurie

J ai 64 ans celibataire sans enfants, en pleine forme mais je pense à ma veillesse et veux envisager un lieu de vie convivial et de partage dans la région de Lille

Michelle Dutourbellet

Très bonne idée d’être ensemble a plusieurs avec activités /gym douce /Aquagym / yoga zen / Exct plus cuisiner / Gâteaux / Coudre / tricoter // crochet / bref un partage dans sa globalité et dans la mesure de ses moyens

Deleskiewicz

Pouvez-vous mindiquer des villages acceptant une personne âgée de 62 ans porteuse de Trisomie 21 en Nouvelle Aquitaine.
Je recherche durgence un lieu de vie pour mon frère
En 3 ans .des dossiers montés qui ont tous été rejetés par des FAM ou des Ehpad qui seraient dotés dunité de vie spécialisée pour handicapés vieillissants
Rien en Gironde ni dans la région. Ces lieux ne semblent exister que dans les discours lénifiants des responsables politiques : des mirages fantômes pour faire croire aux familles que cest la panacée

Raphaëlle Murignieux

La Gironde fait en effet partie des départements où les solutions manquent pour les personnes âgées vieillissantes : seuls 40 % des Ehpad en accueillent, contre 57 % à l'échelle nationale.