La personne de confiance, une alliée pour comprendre les informations sur sa santé

Selon les chiffres publiés par le ministère de la Santé, environ 11 % des personnes ont des difficultés en littératie en santé, soit, selon Santé publique France, « la motivation et les compétences des individus à accéder, comprendre, évaluer et utiliser l'information en vue de prendre des décisions concernant leur santé ».

En clair, un peu plus d’un Français sur dix n’est pas en capacité de prendre des décisions éclairées dans la mesure où il comprend mal, ou n’a pas accès aux informations nécessaires.

Ce chiffre varie selon le lieu de résidence. L’étude l’évalue à 17,9 % en Guadeloupe et 59,6 % à Mayotte en redressant la structure d’âge de ces départements en moyenne plus jeunes pour qu’ils soient comparables à la France métropolitaine.

Mais aussi en fonction de l’âge : la part des personnes ayant des difficultés en littératie en santé atteint 26,5 % des Français de plus de 75 ans qui vivent en Métropole, et entre 55 et 93 % dans les départements et régions d’Outre-mer.

Un mauvais état de santé, une situation de perte d’autonomie viennent un peu plus compliquer la donne. « Différents travaux ont montré les liens entre la littératie en santé, d’une part, la santé déclarée, la prévalence de maladie chronique ou la santé mentale, d’autre part », expliquent les auteurs de l’étude.

Des difficultés qui peuvent être compensées par la désignation d'une personne de confiance. Si elle est particulièrement utile dans les situations de fin de vie, puisqu’elle a pour mission de transmettre les volontés de la personne qui l’a choisie, elle peut aussi l’assister en amont.

En effet, la loi de 2002 relative aux droits des malades, qui a créé ce rôle de personne de confiance, dispose que celle-ci accompagne le patient, s’il le souhaite, « dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux afin de l'aider dans ses décisions ».

A noter que la personne de confiance peut être un parent, un proche ou le médecin traitant.

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