Comprendre les fragilités
Journée mondiale Parkinson : l’activité physique, un traitement à part entière
Tai-chi, yoga, ou marche nordique, mais aussi tango, tennis de table, boxe ou capoeira : l’activité physique fait partie intégrante du traitement de la maladie de Parkinson. Explications.
La Haute autorité de santé recommande la pratique d’une activité physique aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Elle peut même être prescrite par un médecin.
En effet, elle agit sur des signes peu sensibles au traitement pharmacologique : médicaments et activité physique sont donc complémentaires.
Précisément, les activités d’endurance sont bénéfiques pour les troubles cognitifs, la vitesse de marche, le risque de chute et pour lutter contre la dépression, tandis que les activités de renforcement musculaire montrent un effet positif sur la force musculaire et la mobilité fonctionnelle. Et toutes contribuent à améliorer l’équilibre et la qualité de vie.
Aussi, de plus en plus de programmes s’adressent aux malades de Parkinson.
Depuis 2023, le club de l’AC Boulogne-Billancourt de tennis de table organise chaque année son open national Ping Parkinson, soutenu par la Fédération française de tennis de table et France Parkinson. Cette année, il a eu lieu le week-end dernier.
A Marseille, le Centre d'excellence pour les maladies neurodégénératives et vieillissement Euro-Méditerranée Dhune propose des ateliers de capoeira. A Lannoy ou à Orléans, ce sont des cours de boxe qui sont organisés.
Bref, tout est possible, ou presque. L’activité physique adaptée (APA) est envisageable à tout âge et quel que soit le degré de handicap, précise France Parkinson, qui souligne que « l’essentiel est de bouger le plus souvent et le plus régulièrement possible ».
Il est toutefois conseillé d’aborder le sujet en consultation, avec son neurologue ou son médecin traitant.
Si l’activité physique est prescrite par le médecin et se déroule en centre de réadaptation, elle sera prise en charge par la Sécurité sociale, dans les autres cas de figure, la mutuelle ou des programmes spécifiques pourront prendre en charge une partie du couté.
« Avoir une prescription d’APA du médecin traitant peut vous donner accès à des programmes et séances qui ne sont pas ouvertes au grand public », indique France Parkinson.
Pour en savoir plus, et trouver un club, une pratique adaptée près de chez soi, les personnes concernées peuvent se rapprocher des comités départementaux de l’association, qui sauront les aiguiller.
Pour aller plus loin, consulter la fiche de France Parkinson consacrée à l’activité physique