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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Feuille de route autonomie : le grand flou

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 05/09/2022

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Dévoilée le 31 août, la feuille de route du gouvernement a de quoi laisser sur sa faim en ce qui concerne les mesures liées au vieillissement.

Le document rendu public début septembre est plus que succinct. Chaque ministère, dont celui de Jean-Christophe Combe, y dispose d’une page pour détailler sa feuille de route.

Bien peu pour traiter des questions liées aux personnes âgées, aux personnes handicapées, à la protection de l’enfance et à la précarité.

Sur la question du grand âge, les chantiers à mener tiennent en quatre lignes : « Construire la société du bien vieillir, notamment en facilitant le choix de vieillir à domicile (logements, services, lutte contre l’isolement) et en faisant des Ehpad des lieux de vie plus sûrs et mieux médicalisés, avec plus de personnels pour accompagner nos aînés (+ 50 000 infirmiers et aides-soignants) ».

Au ministère, on se refuse à indiquer un calendrier ou le budget associé à ces ambitions. Le sujet figurera à l’ordre du jour du conseil national de la refondation (CNR), qui doit démarrer jeudi… et qui peine à rassembler.

Les principales associations d’élus et les partis d’opposition ne souhaitent pas y participer. La plupart des syndicats comme le Conseil économique, social et environnemental y seront, mais ont d'ores et déjà émis des réserves sur l’intérêt du CNR.

Il devrait cependant permettre d’en savoir plus sur la « société du bien vieillir » de la feuille de route. Au ministère, on indique qu’elle devrait se décliner en trois chantiers : la prévention, avec la lutte contre les chutes, l’aménagement du logement et le sport adapté ; la question de la citoyenneté des âgés, la lutte contre l’âgisme ; et enfin les métiers du grand âge.

La feuille de route présentée le 31 août reprend d’ailleurs la promesse de campagne d’Emmanuel Macron, d’embaucher 50 000 professionnels supplémentaires en Ehpad. Mais encore faudra-t-il les trouver, au vu de la crise du recrutement que subit le secteur.

Là encore, ni méthode, ni budget, ni calendrier ne sont annoncés. Quant à l’éventualité d’une loi grand âge, le mystère reste entier.

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