Et si la clef de notre longévité se trouvait dans notre état émotionnel ?

Des chercheurs de l’université du Michigan, aux Etats-Unis, se sont intéressés aux facteurs qui protègent et aident à vivre longtemps et en bonne santé.

S’il est évident qu’une bonne hygiène de vie est toujours bénéfique, d’autres éléments entrent fortement en ligne de compte.

Pour évaluer leur impact, l’équipe de recherche a analysé les réponses de 21 000 personnes de plus de 50 ans à l’enquête Santé et retraite entre 2006 et 2016.

Durant cette période, près de 5 000 d’entre elles sont décédées : pourquoi elles, en particulier ?

Les chercheurs ont éliminé de l’échantillon toutes celles qui présentaient des facteurs de risques, comme une consommation d’alcool ou de tabac, une maladie préexistante (hypertension artérielle, cancer…) … et ont ainsi pu démontrer le rôle de la santé psychologique sur la longévité.

En effet, leur état émotionnel était moins bon que celui des personnes toujours en vie au moment de l’étude : ils se disaient plus satisfaits de la vie, plus heureux, mieux soutenu par leur entourage et avoir un but dans la vie.

Selon la chercheuse Jennifer Boylan, les personnes dont la santé psychologique est bonne auront tendance à mieux prendre soin d’eux, sont plus actifs, dorment mieux et se montrent plus sensibles aux actions de prévention.

Par ailleurs, ils supportent mieux le stress, particulièrement nocif pour la santé. Il peut en effet causer une augmentation de la pression artérielle et du risque de maladies cardiaques, des problèmes gastro-intestinaux (diarrhée, brûlures ou ulcères d’estomac, etc.), des maux de tête, de dos ou de cou…, indique la Croix-Rouge.

Entretenir des liens sociaux et prendre soin de sa santé mentale constituent donc des actions indispensables pour mieux vivre, plus longtemps.

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