Vivre chez soi
Développement durable : quatre idées pour agir et lutter contre l'écoanxiété à tout âge
Deux Français sur trois ressentent de l’écoanxiété. Agir concrètement permet de soulager cette « déprime climatique » bien légitime. A l’occasion de la semaine européenne du développement durable, quatre idées pour faire du bien à la planète.
1- Je donne une nouvelle vie aux aides techniques
De plus en plus d’initiatives émergent pour recycler le matériel médical et les aides techniques.
L’idée ? Donner le matériel non-utilisé qui sera remis en état et revendu à bas prix.
Une démarche mise en œuvre par l’entreprise solidaire d’utilité sociale Envie autonomie (une vingtaine de points de vente en France), la Recyclothèque en Gironde, la Technicothèque d’Angers, et, depuis l’an dernier, Libel’Up dans les Hauts-de-France.
La structure collecte et reconditionne le matériel médical usagé, en panne ou non-utilisé grâce aux dons de particuliers, et recycle ce qui ne peut être réemployé.
Les aides techniques reconditionnées sont ensuite redistribuées aux particuliers, aux associations ou aux établissements médicosociaux comme les Ehpad.
2- Je fais réparer mes appareils
Plutôt que jeter les appareils en panne, pourquoi ne pas les faire réparer ? D’autant qu’il est possible de se faire rembourser une partie de la facture, depuis la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) de 2020.
Le texte prévoit en effet le versement d’un « bonus réparation » pour les appareils qui ne sont plus sous garantie, d’un montant de 10 à 45 euros selon le type d'appareil, soit environ 20 % de la facture.
Seule contrainte, faire appel à un réparateur labellisé QualiRépar.
3- J’achète en vrac
De plus en plus disponible, le vrac permet à la fois de préserver la planète en réduisant les emballages et d’éviter le gaspillage, puisqu’il est possible d’acheter uniquement la quantité de produit dont on a besoin.
Attention cependant, tout ne peut être vendu en vrac, précise un décret daté du 30 août : notamment les produits laitiers liquides, le lait cru, les préparations pour nourrisson, les compléments alimentaires, les produits surgelés, des désinfectants, les insecticides…
Ce qui laisse toutefois de nombreuses possibilités.
4- Je revois mes usages numériques
10 % de la consommation électrique annuelle, et 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent de nos usages numériques, indique l’Ademe.
Parmi ces usages, les messages électroniques constituent une source non négligeable de pollution : leur envoi et leur stockage consomme de l’électricité, même s’ils ne sont pas ouverts.
Faire le tri dans son logiciel de messagerie constitue donc un premier geste pour réduire son empreinte environnementale. Mieux encore, mieux vaut éviter d’envoyer les mails qui ne sont pas nécessaires, et préférer des liens vers des répertoires partagés que des pièces jointes, particulièrement polluantes.
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