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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Dry January : un défi à relever à tout âge

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 2 min

Date de publication 13/01/2025

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Pour faire le point sur sa consommation d’alcool et prendre soin de sa santé

Si l’alcool est nocif à tout âge, vieillir augmente les risques pour la santé. Une bonne raison de se lancer dans le Dry January, ou du moins de surveiller sa consommation ?

Age et alcool ne font pas bon ménage.

D’abord parce que le foie vieillit, lui aussi, et a de plus en plus de mal à jouer son rôle, à savoir décomposer et éliminer l’alcool de l’organisme.

Or, rappelons-le, l’alcool est une substance toxique, qui favorise l’hypertension artérielle et augmente les risques d’accident vasculaire cérébral (AVC), les troubles du rythme cardiaque, et peut causer des dommages sur le cerveau.

Avec l’âge, l’alcool augmente également le risque de chute, et peut causer des interactions néfastes avec les traitements médicamenteux.

Bref, on a tout à gagner à réduire ou arrêter – temporairement ou non – sa consommation d’alcool.

Le Dry January, qui consiste à ne pas boire d'alcool à partir de l'heure de lever le 1ᵉʳ janvier à la fin du mois, apporte donc des bénéfices pour la santé. Les participants au défi constatent par ailleurs en quelques jours un meilleur sommeil, une peau plus belle, de meilleures capacités de concentration, plus d’énergie. Des bienfaits objectivés par une étude en décembre dernier.

Tenir le défi, c’est aussi reprendre le contrôle, une vraie source d’estime de soi. C’est aussi s’interroger sur sa consommation d’alcool, de faire le point et pourquoi pas de partir sur une réduction plus durable.

Un défi plus facile à relever collectivement, c’est pourquoi il peut être bénéfique de s’inscrire à des groupes d’entraide en ligne, ou de motiver un ou plusieurs proches pour se lancer ensemble et se soutenir. Ça ne devrait pas être difficile, car le « défi de janvier » séduit de plus en plus de Français. 19 % des Français de 18 ans et plus y ont déjà participé, dont 10 millions de Français en 2024, selon l’observatoire Chavin/CSA.

De même, selon une enquête menée auprès de 1700 restaurants, les ventes de boissons alcoolisées ont baissé de 22 % par rapport aux autres mois de l'année en 2023 et 2024.

Et parce que l’alcool augmente la sécrétion de dopamine, le neurotransmetteur au cœur du circuit de la récompense dans le cerveau, les outils de suivi du Dry January, comme l’application Try Dry, fonctionnent avec un système de récompenses virtuelles, ou encore l'application MyDéfi, portée par la Société française d'alcoologie, où chaque jour passé sans voir permet de donner vie à un arbre virtuel.

Car pour réussir, il est essentiel de continuer à se faire plaisir, autrement qu’en buvant une boisson alcoolisée. Qu’il s’agisse de se tourner vers d’autres boissons gourmandes, de voir des amis, d’aller au cinéma ou au musée, ou d’utiliser l’argent économisé pour s’offrir un cadeau à soi-même, les possibilités sont nombreuses.

Attention cependant, pour une personne alcoolo-dépendante, l’arrêt soudain de la consommation peut en effet être dangereux. Si elle souhaite arrêter, elle doit en parler avec son médecin, ou s’adresser à une structure spécialisée en alcoologie et en addictologie.

Plus de conseils pour se lancer dans le Dry January

Plateforme suisse d’information Vieillissement et addictions

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