Droits des femmes vieilles avec ou sans animal de compagnie

Le 8 mars c'est la journée internationale des droits des femmes. Une journée que n'aurait pas reniée Iris Apfel l'incroyable entrepreneuse, icône de la mode malgré elle, qui venait de fêter ses 102 et demi sur Instagram, nous a quitté ce 1er mars.

La journée internationale des droits des femmes est l'occasion de partager 3 ressources pour lutter contre les discriminations liées à l'âge, face à l'invisibilisation des vieilles femmes (à plus de 60 ans, elles sortent vite des travaux de recherches médicales par exemple), pour mettre en lumière ces vieilles personnes "âgisées" selon Juliette Pellissier, pour les aider à dire que "c'est merveilleux de vieillir" (au risque sinon de ne plus être de ce monde). Sachant que l'usage raisonné d'Internet protégerait nos cerveaux des troubles cognitifs selon une étude... à confirmer.

L'occasion de mettre en lumière l'investissement des 500 000 protecteurs/tuteurs familiaux des personnes âgées en situation de vulnérabilité : France Tutelle lance un plaidoyer pour qu'ils bénéficient d'un statut fiscal incitatif et reconnaissant.

L'occasion de soutenir les aidants, qui sont souvent des aidantes, avec cette semaine des pistes pour trouver du soutien à distance.

L'occasion de lutter contre toutes les zones de non-droit, ces lieux où la présence des animaux de compagnie n'est pas une évidence alors que l'on connaît l'importance de l'attachement, des liens tissés pour aider à vivre.

Reste que ce "droit à vivre avec son animal de compagnie" relève d'une loi, d'un décret d'application qui seront opérationnels au printemps, annonce Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées.

C'est sidérant.

Mais allez, regardons ce qui avance : saluons cette semaine ces 17 collègues de Cognac qui ont ouvert une antenne d’A vélo sans âge, pour se promener, se faire du bien, pratiquer une activité physique adaptée… à tous les âges !

Saluons ce 4 mars l'entrée dans la constitution française de la liberté des femmes à disposer de leur corps, du droit à l'IVG (interruption volontaire de grossesse). Avec une pensée reconnaissante pour les anciennes militantes qui ont lutté et obtenu ce droit, sans oublier celles qui luttent toujours.

Pour les droits de toutes les femmes, de tous âges. Toutes debout, malgré tout, jusqu'au bout !