Bien vieillir (prendre soin de soi)
Covid-19 : de nouvelles règles pour le pass vaccinal et l'arrivée du premier médicament contre le virus
“Pour bénéficier du pass, il faudra désormais que le système immunitaire ait été stimulé au moins trois fois”. Mercredi dernier, sur les antennes de BFMTV, le ministre des Solidarités et de la Santé indiquait les nouvelles règles pour bénéficier du pass vaccinal. Désormais la dose de rappel n’est plus forcément nécessaire. Explications.
“Si vous avez eu une injection et deux infections, si vous avez eu deux injections et une infection, ou si vous avez eu trois injections de vaccin, vous conserverez le bénéfice de votre pass sans limite de temps jusqu’à ce qu’une limite soit fixée, si la situation évolue”.
Suite aux annonces d’Olivier Véran, une troisième dose de vaccin devient optionnelle pour conserver un pass vaccinal valide sur le territoire Français.
“Il faut que notre système immunitaire ait été stimulé au moins trois fois” a souligné le ministre le 2 février dernier. Une stimulation qui peut être une injection de vaccin ou une infection.
Au moins une dose de vaccin reste cependant nécessaire afin de “renforcer l’immunité”. Avoir contracté le covid-19 à trois reprises ne suffit donc pas pour obtenir un pass vaccinal valide.
De nouvelles règles qui sont d’ores et déjà entrées en vigueur mais qui ne signent pas la fin de la troisième dose.
Dans le cadre du pass vaccinal, les personnes n’ayant reçu que deux “stimulations” sont toujours conviés à obtenir une dose de rappel dès 3 mois après la dernière injection/infection.
Pour ceux qui ont eu trois “stimulations”, dont au moins une dose de vaccin, il reste “recommandé”, mais plus obligatoire, de faire une dose de rappel.
La troisième dose reste aussi nécessaire pour sortir du territoire national. En effet, depuis le 1er février, la règle européenne fixe, en l'absence de dose de rappel, à 9 mois la durée de validité du certificat vaccinal.
Comment mettre à jour son pass vaccinal ?
Pour qu’une infection soit considérée comme une “stimulation”, il faut pouvoir justifier d’un certificat de rétablissement au covid-19.
Celui est délivré automatiquement 11 jours après un test PCR ou antigénique positif. Contacté, le cabinet du ministre des Solidarités et de la Santé précise qu’il faut “agréger dans TousAntiCovid un certificat de vaccination et un certificat de rétablissement pour obtenir une preuve sanitaire sans date d’expiration”.
Toutefois, à partir de mi-février, en cas de test positif, il suffira de présenter son certificat de vaccination au professionnel de santé qui réalise le dépistage afin d’actualiser le pass vaccinal.
En ce sens, le cabinet d’Olivier Véran recommande de mettre à jour régulièrement l’application TousAntiCovid pour pouvoir bénéficier de ce nouveau dispositif.
Pass + : un sésame éphémère pour les néo-vaccinés
Autre nouveauté en ce début de mois : le Pass +.
Cette option présente dans TousAntiCovid depuis le 1er février permet aux personnes pouvant justifier d’un certificat de première injection de vaccin et d’un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h, de bénéficier d’un pass vaccinal temporaire.
La validité ce Pass + est de 24h à compter de son activation. Période durant laquelle le bénéficiaire pourra accéder aux différents lieux publics sur le territoire français réservés aux titulaires du pass vaccinal.
Pour obtenir ce pass éphémère, il suffit de se rendre sur l’application, préalablement mise à jour, puis dans l’onglet “Pass +” situé dans son carnet, et enfin de générer un pass en sélectionnant le certificat de la première dose et les résultats du test.
Le Paxlovid, nouvel espoir dans la lutte contre le covid ?
Disponible en pharmacie depuis quelques jours, le Paxlovid est le premier médicament contre le covid-19.
Présenté sous forme de comprimés, ce traitement curatif mis au point par Pfizer permettrait, selon le laboratoire, de réduire de 89 % le risque de contracter une forme grave du virus et donc d’être hospitalisé.
Pour être efficace le Paxlovid être administré par voie orale dans les 5 jours maximum qui suivent le début des symptômes.
La Haute autorité de santé (HAS) précise que ce médicament peut être prescrit par les médecins généralistes, en l’absence de contre-indications, aux personnes qui présentent des facteurs de risques de développer des formes graves du covid-19 :
- adultes sévèrement immunodéprimés ;
- adultes présentant une pathologie à très haut risque de forme grave (cancer, polypathologies…) ;
- adultes de plus de 65 ans diabétiques, en situation d’obésité ou présentant une insuffisance rénale chronique, une insuffisance cardiaque, une hypertension artérielle, une insuffisance respiratoire…
Sur le même sujet
Actualité
Vieillir en bonne santé
Mode inclusive : 200 mannequins de tous les âges ont défilé au Mont Saint-Michel
Outils et fiches pratiques
Vieillir en bonne santé
Prendre soin de son corps, de sa peau
Outils et fiches pratiques
Vieillir en bonne santé