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Convention citoyenne sur la fin de vie : les débats sont lancés
Près de 200 Français sont mobilisés pour arriver à une contribution citoyenne le 19 mars
Un peu moins de 200 Français ont pris part vendredi à la première session de travail de la convention citoyenne sur la fin de vie. Ils ont jusqu’au 19 mars pour produire une contribution citoyenne, qui doit venir éclairer le débat et, peut-être, aboutir à une nouvelle loi sur la fin de vie. Explications.
Ils devaient être 150, ils étaient finalement 185 citoyens à participer au lancement de la convention vendredi après-midi.
L’idée étant que 150 d’entre eux au moins soient présents durant l’ensemble des travaux. Le Comité économique social et environnemental (Cese), qui organise la convention, a en effet conscience que le sujet peut être délicat à aborder.
Une cellule psychologique a en conséquence été mise en place, pour accompagner les participants au fil de 9 sessions de trois jours qui auront lieu jusqu’au 19 mars 2023.
Ils seront aussi guidés dans leurs travaux par un comité de gouvernance, composé de 14 personnes : six membres du Cese, deux membres du CCNE (comité consultatif national d’éthique), la philosophe Cynthia Fleury, deux chercheuses et un citoyen.
Leurs 27 jours de travail doivent leur permettre de produire une contribution citoyenne qui doit répondre à cette question : « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? »
« Ce ne sera pas la seule contribution, mais elle sera la pierre angulaire des débats », explique Claire Thoury, membre du CCNE et présidente du comité de gouvernance.
En parallèle de la convention citoyenne, le gouvernement a en effet lancé des concertations avec des professionnels, des experts, et un groupe de travail parlementaire composé de députés et de sénateurs a également commencé à plancher sur le sujet.
« Il y a besoin d’un débat approfondi, le sujet est complexe et ne peut se régler à coups de sondages », poursuit-elle.
Il s’agit donc de « poser toutes les nuances du débat », grâce à un panel citoyen rassemblant des Français de tout âge, venus de Métropole et d’outremer, de toutes catégories socio-professionnelles…
Le Cese a ainsi travaillé avec ATD-Quart monde afin que soient incluses des personnes en situation de grande précarité.
Un véritable « exercice de démocratie délibérative » que le Cese a voulu totalement transparent.
A cet effet, les échanges sont tous retransmis en ligne, sur un site internet dédié.
Après une première session de découverte et d’appropriation, les membres de la convention citoyenne doivent à nouveau se réunir les 16, 17 et 18 décembre. Cette fois, ils échangeront avec des soignants, des philosophes et des représentants des différents cultes.
En savoir plus et suivre les travaux de la convention citoyenne
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