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Comprendre les fragilités

Cancers gynécologiques : vers qui se tourner pour trouver du soutien ?

Auteur Rédaction

Temps de lecture 4 min

Date de publication 09/09/2024

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Publicommuniqué

En ce mois de mobilisation autour des cancers gynécologiques, gros plan sur les professionnels et les associations en mesure d’apporter du soutien aux patientes.

Mais aussi des conseils et de l’information : les cancers gynécologiques sont mal connus des Français et des Françaises, et leurs symptômes souvent banalisés.

Pour le cancer de l’endomètre (ou cancer de l’utérus, différent du cancer du col de l’utérus qui est mieux connu) par exemple, des saignements après la ménopause ou en dehors des règles, des pertes blanchâtres ou rosées, ou encore des infections urinaires constituent des signes d’alerte à ne pas négliger.

Or ce sont des événements relativement fréquents, souvent négligés, alors qu’ils devraient inciter à consulter rapidement un médecin. Surtout s’ils surviennent chez une personne ménopausée, dans la mesure où l’âge médian de diagnostic se montait à 71 ans en 2023.

Même si le cancer de l’endomètre a le meilleur pronostic de tous les cancers gynécologiques, après le cancer du sein, plus il est dépisté tôt, meilleures sont les chances de guérison pour la patiente.

Les associations de patients pour des échanges et des conseils au quotidien

Il existe plusieurs associations de patients atteints de cancer, à l’échelle nationale comme à l’échelle locale. Une dizaine d’entre elles sont agréées par le ministère de la Santé, comme la Ligue contre le cancer, Rose Up et Imagyn.

Avec 103 comités départementaux, la Ligue contre le cancer accompagne et informe les malades et leurs aidants. L’association propose des groupes de paroles, des soins de support, de l’écoute en face à face ou par téléphone, des visites de soutien à domicile…

Rose Up s’adresse quant à elle spécifiquement aux femmes, à qui elle propose des ateliers et des soins de support à Paris, Bordeaux et à distance. L’association édite également Rose magazine, un semestriel gratuit, engagé et positif, en ligne et en version imprimée.

Imagyn enfin est une association spécialisée dans les cancers gynécologiques. Elle porte la mobilisation Septembre Turquoise, organise des temps d’écoute et de partage entre patientes lors de cafés, propose du soutien par téléphone, diffuse des informations via des conférences et des webinaires…

Imagyn est aussi à l’origine du dispositif itinérant Cocon et son village, en partenariat avec GSK. Tous les ans, Cocon s’installe quelques jours dans les centres hospitaliers partenaires pour offrir soutien, écoute et conseils aux femmes touchées par un cancer gynécologique. Les référentes de l’association, les soignants du centre hospitalier et leurs partenaires locaux y proposent également des ateliers pour mieux vivre la maladie.

Voir les étapes de la tournée 2024

L’assistant de service social pour débrouiller les démarches

Avant, pendant et après la maladie, l’assistant de service social a pour mission d’accompagner les patientes dans différents domaines : pour les aider à accéder à leurs droits, pour mettre en place des solutions à domicile, pour les démarches administratives ou auprès de l’employeur…

Etant tenu au secret professionnel, les patientes peuvent lui faire part de leurs difficultés et de leurs questionnements en toute confiance. Par ailleurs, il doit respecter leurs décisions et accomplir les démarches seulement avec leur accord.

Les assistants de service social exercent au sein de différentes structures :

  • les établissements de santé
  • les caisses d’Assurance maladie,
  • la Caisse d'Allocations familiales,
  • les caisses de retraite,
  • le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la mairie,
  • le conseil départemental,
  • le service social d’entreprise s’il en existe un,
  • les comités départementaux de la Ligue contre le cancer.

Les praticiens en médecine complémentaire pour aider à améliorer la qualité de vie

Comme leur nom l’indique, les médecines complémentaires ont pour vocation de venir en complément des traitements conventionnels mis en place par l’oncologue.

Leur objectif ? Aider à améliorer le confort des patientes et à renforcer leur qualité de vie. Il existe toutes sortes de médecines complémentaires, qui reposent sur des principes différents. Mais seules quatre sont reconnues en France : l’homéopathie, l’ostéopathie, l’acupuncture et la mésothérapie.

Chaque patiente est bien sûr libre de faire appel au praticien de son choix. Mais il est essentiel d’en informer l’équipe soignante : le médecin pourra vous conseiller, et parfois vous prévenir s’il existe un risque que l’approche que vous avez retenue interfère avec votre traitement.

Il convient aussi d’être vigilante dans le choix du ou des praticiens. Ces approches ne sont pas toujours encadrées, ce qui peut parfois donner lieu à des dérives.

Mieux vaut ne pas donner suite si le praticien :

  • dénigre les traitements ou vous conseille de les arrêter,
  • promet des bienfaits supérieurs aux résultats des traitements proposés par votre équipe médicale,
  • reste flou sur les prix pratiqués, demande de régler à l’avance, ne donne pas de factures,
  • recommande de vous couper de votre entourage pour favoriser votre guérison.

Plus de conseils sur les médecines complémentaires

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