Angers construit un parcours complet dédié au répit des aidants

Salutaire pour souffler et prévenir l’épuisement des aidants, les solutions de répit ne sont pas toujours utilisées par les aidants, constate le CCAS d’Angers. En cause : des freins psychologiques, matériels et administratifs.

Pour les lever, le CCAS met en place plusieurs dispositifs. Bol d’R tout d’abord, qui a pour objectif de travailler sur la question du répit avec l’aidant, chez lui, pour le rassurer et l’aider à franchir le pas. Pour répondre aux difficultés financières, le CCAS propose et Lib’R : un agent vient soulager l’aidant à domicile pour quelques heures, avec un tarif solidaire.

Pour rendre le répit accessible au plus grand nombre, et notamment pour répondre aux situations ponctuelles ou imprévues, la Ville décide ensuite de diversifier son offre de répit.

Elle organise un programme d’activités adaptées avec du répit sur site, propose des séjours répit, monte une équipe répit réactive et prête à intervenir en fonction des besoins, et ouvre des places d'accueil de jour et d'hébergement temporaire.

Ce qui permet de couvrir la plupart des besoins, même si le parcours continue d’évoluer. Les aidants sont interrogés à l’issue de chaque répit pour partager ses recommandations, ses leviers d’amélioration, et un comité de suivi a lieu tous les six mois.

En parallèle, l'équipe d'aide aux aidants se renforce, intégrant de nouveaux agents formés aux problématiques des aidants, et des partenariats sont noués pour faciliter un peu plus l’accès aux différentes formules proposées.

La ville est par exemple en train de développer un partenariat avec le CHU pour la mise à disposition de locaux, la valorisation de la halte répit auprès des patients, et la facilitation d'accès à des soins.

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