Comprendre les fragilités
Alzheimer : pourquoi le sport permet-il de prévenir le déclin cognitif ?
On le sait, un rythme de vie équilibré, une alimentation saine et la pratique régulière d’une activité physique, sont autant de facteurs qui permettent de réduire la possibilité de voir des troubles cognitifs se développer. En revanche on connait moins le fonctionnement du lien entre ces facteurs et le fonctionnement cognitif. Le gériatre Matthieu Lilamand, pour la Fondation Vaincre Alzheimer, est revenu sur le rôle joué par l’activité physique dans la prévention du déclin cognitif.
“La maladie d’Alzheimer est multi-factorielle, il existe des facteurs génétiques, mais aussi de nombreux autres facteurs qui augmentent le risque de développer la maladie” nous confiait le docteur Guillaume Dorothée, chercheur en neurologie à l’INSERM.
Parmi ces facteurs de risque, la sédentarité, l’hypertension ou encore le diabète peuvent être combattu grâce à la pratique d’une activité physique.
Matthieu Lilamand, chercheur et gériatre à l'hôpital Bichat, explique dans le cadre d’une interview accordée à la Fondation Vaincre Alzheimer, comment l’activité physique agit sur la santé du cerveau.
D’une part, le gériatre rappelle que selon les données statistiques, “meilleur est l’état musculaire d’un individu, plus lent est le déclin cognitif au fil du temps”.
L’activité physique permet aussi d’améliorer la pression artérielle, facteur de risque important dans le développement potentiel de troubles cognitifs.
Enfin, le docteur Lilamand précise que “l’activité physique permet de sécréter des neurotransmetteurs, comme la dopamine et la sérotonine” qui permettent d’optimiser le fonctionnement cognitif.
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