Aider : quête de sens après le choc, la colère, la tristesse

A quelques semaines de la journée nationale des aidants (JNA), le 6 octobre prochain, le Campus Seniors sur la Foire de Châlons-en-Champagne a montré la nécessité de faire connaître tous les acteurs qui viennent en soutien des personnes en situation de vulnérabilité et leurs proches aidants.

Impossible, seul, de faire face au choc du diagnostic, au risque de déni délétère, d'une colère destructrice, d'une tristesse paralysante.

Impossible, seul, de finir par accepter jusqu'à la quête du sens de cette situation.

Ecoutez cette semaine les magnifiques podcasts réalisés par l'Agir-Arrco qui donne la parole à cinq aidants.

Impossible de devenir du jour au lendemain le tuteur de son proche sans connaissances, informations, soutiens. Voir les outils pratiques déclinés en ligne et en région.

Impossible de faire face seul au terrible risque suicidaire des plus âgés ou de proposer seul des activités physiques adaptées, au moins 30 minutes de mouvement par jour, pour des personnes atteintes de pathologies comme Parkinson par exemple.

On le voit : il en faut des aides, des informations, des soutiens, coordonnés, nationalement et localement. Des enjeux qui nécessitent une loi Grand âge, à nouveau repoussée... mais qui sera sur la table de la future présidentielle, n'en doutons pas.

Les candidats ne pourront dire qu'ils découvrent le choc de la réalité démographique. Ils ne pourront être dans le déni, la colère, la tristesse.
Les faits sont là, têtus.

A eux, à nous d'accepter cette réalité, et d'y trouver du sens, voir une piste de sortie de crise par les services d'aides, de soins, les technologies, les réseaux, les filières aux investissements positifs pour la santé, la qualité de vie au travail.

Vers une république aidante... ou épuisante, dans le déni, la colère, la tristesse...