A lire : La vie trépidante de Marguerite

C’est une femme attachante, au caractère bien trempé mais pourtant affectée par son vieillissement, ou plutôt la manière dont son âge a transformé sa place dans la société.

Ras-le-bol, d’être appelée grand-mère par des inconnus, même si l’intention n’est pas mauvaise, même si elle a bien deux petits-enfants. Pas croyable, d’être invitée au « Noël des anciens », animé par l’orchestre « les aînés en goguette », et ce par un maire pour qui elle n’a même pas voté.

Si les préjugés et les diktats l’empêchent de vivre sa vie comme elle le voudrait tout à fait, quand son amie Yvonne est placée en Ehpad après une chute par son beau-fils et son médecin, Marguerite n’hésite pas : hors de question de laisser Yvonne dépérir dans un lieu où l’on construit des projets de vie basés sur les attentes et les besoins, et pas sur le bonheur et le plaisir.

Une décision qui va bouleverser sa vie, mais à bien y regarder, est-ce vraiment la première fois ?

Engagé, féministe, le roman est aussi résolument gai. Une vie trépidante dans laquelle on se laisse vite entraîner, un univers décalé et bienveillant qui donne à voir l’âge autrement.

Muriel Siméon, ancienne infirmière, est aujourd’hui psychosociologue. Paru en 2022 aux 3 colonnes, La vie trépidante de Marguerite est son premier roman.

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