La téléassistance : première technologie de l'aide à l'autonomie

300 000 abonnés en 2008, plus de 530 000 en 2013, la téléassistance via un boitier ou un médaillon, s'impose dans la Silver Economie (ou économie de l'âge) chère aux ministres Michèle Delaunay et Arnaud Montebourg. Le mouvement est lancé.
A l'usage, les personnes utilisent le service à 5% pour des appels de réelle urgence (chute), 5% pour orienter ou coordonner l'aide à la vie quotidienne. Une majorité l'utilise comme outil de communication afin d'échanger avec un professionnel de l'écoute, de l'aide, mais aussi être mis en relation avec ses proches.
Au regard de l'heure de l'aide à domicile (20 euros), un abonnement à un euro par jour pour la téléassistance s'avère rentable notamment pour les collectivités locales (qui subventionnent ou intègrent le service dans le plan d'aide APA : allocation personnalisée d’autonomie).
15% des utilisateurs se sont abonnés dans aides publiques.
Pour lever la stigmatisation "personne à risque de perte d'autonomie" que peut représenter les médaillons sur le marché, Michèle Delaunay, ministre des personnes âgées et de l'autonomie, a récompensé un jeune étudiant designer qui a inventé un médaillon-bijou (cf. photo). Les services peuvent aussi se cacher dans des bracelets, des montres.
Associée à un plateau d'écoute performant, à des technologies qui se modernisent (tablette, domotique), s'appyant sur un réseau de proximité (famille, voisins), la télé-assistance s'impose petit à petit comme un service pratique, utile et efficace pour rester en lien avec ses proches, avec les services d'aide et demain de soins (avec la télémédecine, qui est un autre service). En savoir plus avec l'Afrata : association française de téléassistance.
La Grande -Bretagne compte de 2 millions d'abonnés Télé-assistance. La marge de progression reste réelle en France.
Attention aux escrocs
Une norme AFNOR et demain un Label de l'AFRATA devraient permettre de se rassurer sur ce service utile.