Bien vieillir (prendre soin de soi)
Le bon vieux est un d'Ormesson
A la rédaction d'Agevillage, nous ne pouvons que saluer la couverture du Point du 7 février qui a choisi Jean d'Ormesson comme figure emblèmatique de ces "vrais jeunes" octogénaires - nonagénaires dont la vivacité nous bluffe.
Leurs secrets ?
La capacité de toujours s'étonner, s’émerveiller et se révolter ou s'indigner (comme Edgar Morin et Stéphane Hessel), rester curieux, impliqué dans la vie quotidienne, dans un travail qui passionne (Paul Bocuse 87 printemps, veille en cuisine et en salle matin, midi et soir).
La marche et l'optimisme comme "sports de combat" sont les moteurs de Michel Serres, 82 ans.
Et pour ceux qui vont moins bien ?
Geneviève Laroque aimait à le rappeler : "8 octogénéraires sur 10 vont bien, merci".
Alors pourquoi avons-nous si peur de la fragilité, de la perte d'autonomie, de la mal nommée dépendance ?
Parce qu'elle n'est pas facile à vivre, personnellement, mais aussi collectivement.
Parce que nous n'avons pas pensé la place, le rôle, de ces personnes fragilisées, malades, à côté de nous.
Parce que la mort a disparu du quotidien, renvoyée aux personnels soignants, qui ploient sous la charge.
Un bon vieux est un d'Ormesson.
Si le vieux chute, se fragilise, tombe malade, si ses proches doivent s'éloigner... alors tout se complique. Notre société ne s'est pas encore vraiment organisée pour compenser les situations de handicap. Les aides auxquelles notre vieux pourra prétendre comme l'APA (allocation personnalisée d'autonomie) ne combleront pas le coût des services nécessaires tant à domicile qu'en maison de retraite.
Et avant toute aide financière, il ne trouvera pas facilement un professionnel référent qui évaluera avec lui sa situation, l'orientera et coordonnera les intervenants.
Face aux enjeux notamment financiers, les retraités viennent d'être mis à contribution avec la CSA (contribution solidarité autonomie).
Demain, la baisse annoncée de la diminution du pouvoir d'achat des retraites sera négocié avec à la clé une réforme de l'aide à l'autonomie...
Les vieux entre eux.
Les autres générations, les autres acteurs économiques ne sont pas concernés ?
"Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade" s'amusait Francis Blanche.
Gare à celui qui ne vieillit pas comme Jean d'Ormesson.
Leurs secrets ?
La capacité de toujours s'étonner, s’émerveiller et se révolter ou s'indigner (comme Edgar Morin et Stéphane Hessel), rester curieux, impliqué dans la vie quotidienne, dans un travail qui passionne (Paul Bocuse 87 printemps, veille en cuisine et en salle matin, midi et soir).
La marche et l'optimisme comme "sports de combat" sont les moteurs de Michel Serres, 82 ans.
Et pour ceux qui vont moins bien ?
Geneviève Laroque aimait à le rappeler : "8 octogénéraires sur 10 vont bien, merci".
Alors pourquoi avons-nous si peur de la fragilité, de la perte d'autonomie, de la mal nommée dépendance ?
Parce qu'elle n'est pas facile à vivre, personnellement, mais aussi collectivement.
Parce que nous n'avons pas pensé la place, le rôle, de ces personnes fragilisées, malades, à côté de nous.
Parce que la mort a disparu du quotidien, renvoyée aux personnels soignants, qui ploient sous la charge.
Un bon vieux est un d'Ormesson.
Si le vieux chute, se fragilise, tombe malade, si ses proches doivent s'éloigner... alors tout se complique. Notre société ne s'est pas encore vraiment organisée pour compenser les situations de handicap. Les aides auxquelles notre vieux pourra prétendre comme l'APA (allocation personnalisée d'autonomie) ne combleront pas le coût des services nécessaires tant à domicile qu'en maison de retraite.
Et avant toute aide financière, il ne trouvera pas facilement un professionnel référent qui évaluera avec lui sa situation, l'orientera et coordonnera les intervenants.
Face aux enjeux notamment financiers, les retraités viennent d'être mis à contribution avec la CSA (contribution solidarité autonomie).
Demain, la baisse annoncée de la diminution du pouvoir d'achat des retraites sera négocié avec à la clé une réforme de l'aide à l'autonomie...
Les vieux entre eux.
Les autres générations, les autres acteurs économiques ne sont pas concernés ?
"Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade" s'amusait Francis Blanche.
Gare à celui qui ne vieillit pas comme Jean d'Ormesson.