Bien vieillir (prendre soin de soi)
Dépasser la téléassistance
9 personnes âgées sur 10 veut vivre et vieillir chez elle. Mais à peine 10 % des logements sont adaptés et accessibles.
Par ailleurs, le lien social se délite avec l'avancée en âge : éloignement des proches, décès des amis...
La canicule de 2003 et ses 14802 morts ont été un électrochoc qui ont réveillé les consciences individuelles et collectives.
Pouvoirs public nationaux et locaux, professionnels de la gérontologies, aidants, familles, chacun a pris conscience du vieillissement de la population et de la nécessité de revoir l'organisation et le prendre soin des plus fragiles.
Les offres de téléassistance (bracelets, montres, pendentifs reliés à un centre d'appel) ont été boostées, même si nous sommes encore loin du taux d'équipement de pays comme l'Angleterre. 390 000 personnes sont abonnées en France. Vous pouvez participer à l'élaboration de la norme Afnor de ces services de téléassistance.
Malgré les 9000 chutes annuelles et leur cortège de catastrophes, surtout pour les plus âgés fragilisés, force est de constaté que l'adaptation du logement, le déploiement de technologies intelligentes se fait attendre.
On attend encore le déploiement massif de "diagnostics habitat" assortis de recommandations simples comme l'installation de barres d'appuis, la suppression des tapis, le désencombrement d'espaces, le renforcement des éclairages devenus "intelligents" (qui s'allument quand on sort de sa chambre la nuit par exemple).
Depuis 2003 des équipes de recherche étudient l'intéret de déployer de technologies plus avancées : des capteurs alertant en cas de dysfonctionnements paramétrés (consommation d'eau, ouverture du réfrigérateur, chutes...), des télévisions, téléphones, application informatiques interactives, simplifiées et intuitives pour les aidants, pour les personnes fragilisées, en perte d'autonomie.
Mais force est de constater que la mayonnaise ne prend pas.
Les professionnels connaissent mal ces offres, ces technologies et les services associés. Ils ont du mal à les prescrire. Au risque éthique (technologies intrusives, gestion des images : pour qui ? pour quoi faire ?) s'ajoute le coût des appareils et de leur installation par des installateurs encore peu formés.
Un vrai sujet qu'il va nous falloir aborder individuellement et collectivement pour répondre à notre volonté farouche de vivre chez soi.
Par ailleurs, le lien social se délite avec l'avancée en âge : éloignement des proches, décès des amis...
La canicule de 2003 et ses 14802 morts ont été un électrochoc qui ont réveillé les consciences individuelles et collectives.
Pouvoirs public nationaux et locaux, professionnels de la gérontologies, aidants, familles, chacun a pris conscience du vieillissement de la population et de la nécessité de revoir l'organisation et le prendre soin des plus fragiles.
Les offres de téléassistance (bracelets, montres, pendentifs reliés à un centre d'appel) ont été boostées, même si nous sommes encore loin du taux d'équipement de pays comme l'Angleterre. 390 000 personnes sont abonnées en France. Vous pouvez participer à l'élaboration de la norme Afnor de ces services de téléassistance.
Malgré les 9000 chutes annuelles et leur cortège de catastrophes, surtout pour les plus âgés fragilisés, force est de constaté que l'adaptation du logement, le déploiement de technologies intelligentes se fait attendre.
On attend encore le déploiement massif de "diagnostics habitat" assortis de recommandations simples comme l'installation de barres d'appuis, la suppression des tapis, le désencombrement d'espaces, le renforcement des éclairages devenus "intelligents" (qui s'allument quand on sort de sa chambre la nuit par exemple).
Depuis 2003 des équipes de recherche étudient l'intéret de déployer de technologies plus avancées : des capteurs alertant en cas de dysfonctionnements paramétrés (consommation d'eau, ouverture du réfrigérateur, chutes...), des télévisions, téléphones, application informatiques interactives, simplifiées et intuitives pour les aidants, pour les personnes fragilisées, en perte d'autonomie.
Mais force est de constater que la mayonnaise ne prend pas.
Les professionnels connaissent mal ces offres, ces technologies et les services associés. Ils ont du mal à les prescrire. Au risque éthique (technologies intrusives, gestion des images : pour qui ? pour quoi faire ?) s'ajoute le coût des appareils et de leur installation par des installateurs encore peu formés.
Un vrai sujet qu'il va nous falloir aborder individuellement et collectivement pour répondre à notre volonté farouche de vivre chez soi.