Bien vieillir (prendre soin de soi)
Peut-on rire de tout ?
Notre rédaction traite depuis 12 ans maintenant de sujets dits "anxiogènes" : l'avancée en âge, le vieillissement, les maladies, l'aide quotidienne d'un proche âgé, fragilisé, la fin de vie, la mort, la vulnérabilité, les handicaps, la maltraitance...
Malgré la gravité de ces sujets, notre ligne éditoriale reste "Vieillir debout, jusqu'au bout".
Il ne nous est pas facile d'utiliser l'humour alors quand des artistes, des écrivains, des cinéastes s'y essaient, nous ne pouvons que les saluer (Le succès international du film "Intouchables" est de très bonne augure).
Ces sujets tabous sortent alors de l'ombre. Ils se glissent dans les rues (affiches, expositions photos), dans les conversations, avec plus de légèreté.
Du défilé de mode dernier cri qui valorise des mannequins très âgés, au dernier film en salle, on peut alors aborder les enjeux du vieillissement, de la fin de vie, de la mort, les intégrer aux sujets de société d'aujourd'hui.
Citons cette semaine le film d'animation de Patrice Leconte à partir du livre de Jean Teulé "Le magasin des suicides".
Le pitch : une ville très grise, où les adultes n'ont plus goût à rien, au point de tomber des immeubles au rythme de la pluie, et où seul semble prospérer ce magasin coloré où l'on trouve tous les ingrédients nécessaires à un suicide réussi !
L'humour "vache" (du nom des tenanciers) passe en revue toutes les bonnes raisons de désespérer de l'existence, notamment quand on avance en âge.
On sourit, on rit parfois, de ces situations tendues, burlesques et si difficiles.
"On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui !" assénait le procureur Pierre Desproges à monsieur Le Pen dans l'inoubliable "Tribunal des flagrants délires" de France Inter.
Comment ne pas lui donner raison, surtout quand il s'agit de rire de sujets tabous.
Encourageons les artistes, les humoristes, les auteurs, les créateurs à nous interpeller et faire avancer notre regard sur la dernière partie de nos vies !
Malgré la gravité de ces sujets, notre ligne éditoriale reste "Vieillir debout, jusqu'au bout".
Il ne nous est pas facile d'utiliser l'humour alors quand des artistes, des écrivains, des cinéastes s'y essaient, nous ne pouvons que les saluer (Le succès international du film "Intouchables" est de très bonne augure).
Ces sujets tabous sortent alors de l'ombre. Ils se glissent dans les rues (affiches, expositions photos), dans les conversations, avec plus de légèreté.
Du défilé de mode dernier cri qui valorise des mannequins très âgés, au dernier film en salle, on peut alors aborder les enjeux du vieillissement, de la fin de vie, de la mort, les intégrer aux sujets de société d'aujourd'hui.
Citons cette semaine le film d'animation de Patrice Leconte à partir du livre de Jean Teulé "Le magasin des suicides".
Le pitch : une ville très grise, où les adultes n'ont plus goût à rien, au point de tomber des immeubles au rythme de la pluie, et où seul semble prospérer ce magasin coloré où l'on trouve tous les ingrédients nécessaires à un suicide réussi !
L'humour "vache" (du nom des tenanciers) passe en revue toutes les bonnes raisons de désespérer de l'existence, notamment quand on avance en âge.
On sourit, on rit parfois, de ces situations tendues, burlesques et si difficiles.
"On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui !" assénait le procureur Pierre Desproges à monsieur Le Pen dans l'inoubliable "Tribunal des flagrants délires" de France Inter.
Comment ne pas lui donner raison, surtout quand il s'agit de rire de sujets tabous.
Encourageons les artistes, les humoristes, les auteurs, les créateurs à nous interpeller et faire avancer notre regard sur la dernière partie de nos vies !
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