Bien vieillir (prendre soin de soi)
Prévenir les accidents pour bien vieillir
On ne le dira jamais assez, les chutes à domicile tuent plus que les accidents de voiture : chaque année 9 300 personnes âgées de plus de 65 ans décèdent des suites d'un accident domestique (voir le décompte permanent sur le site Protec-chute).
On compte 450 000 chutes par an. Le risque est donc élevé. C'est un enjeu majeur de santé publique. Les éviter permet d'éviter les fractures, les hospitalisations, les handicaps, les peurs de sortir et de marcher (post-chute) etc.
L'Etat commence à sensibiliser le grand public et notamment les personnes âgées (campagnes de communication de l'INVS, veille sanitaire, INPES, l'ANAH : agence nationale pour l'amélioration de l'habitat). Les rapports se suivent pour promouvoir des actions en faveur de l'adaptation de l'habitat (Cf. les rapports de Muriel Boulmier). Des initiatives fleurissent ça et là : nous les mettons en valeur chaque semaine sur Agevillage, nous les primons (voir les lauréats du "Prix vivre ensemble aujourd'hui et demain").
Un bilan médical régulier tout comme une activité physique adaptée quotidienne sont nécessaires. Faites vous aider, trouvez des relais, participez à des ateliers d'activités physiques adaptées : voir notre dossier Paseo, les propositions de Siel Bleu pour faire de la gym autour de la table, les dernières initiatives récompensées.
Mais un analyse des risques et des aides à l'adaptation du logement s'imposent aussi.
La CNAV (Caisse Assurance Retraite) a choisi de mobiliser ses fonds d'action sociale pour subventionner le petit appareillage du domicile comme l'évaluation et les aménagements plus importants (jusqu'à 3 000 euros d'aides).
Revisiter son logement n'est pas chose aisée : il faut oser revoir ses habitudes, ôter les tapis et obstacles, poser du petit matériel (barres d'appuis, rehausseur, éclairages), analyser son budget pour supporter son coût (loyer, charges, travaux...).
Si le logement devient dangereux, inapproprié, peu accessible : on s'isole, on sort peu, on ne peut plus monter des marches et escaliers...
Mieux vaut anticiper et imaginer devoir
- le refaire, le mettre aux normes, le moderniser
- le partager avec la famille, des amis (voir le film "Vivre ensemble avec Jane Fonda, Claude Rich), des plus jeunes (étudiants)
- le quitter pour visiter d'autres domiciles individuels plus adaptés, plus accessibles, sécurisés, et même envisager des solutions plus collectives : de la petite unité de vie (comme les MARPA) au logement-foyer ou résidence service ou encore la maison de retraite médicalisée (Appelées maintenant EHPAD : Etablissement pour personnes âgées dépendantes).
Des habitats/maisons témoins, des ateliers, des conférences, des informations sont accessibles sur le Net, via des salons, via les réseaux des professionnels du prendre soin : CLIC (centres locaux d'information et coordination), services municipaux (centre communal d'action sociale), services d'aides à domicile, centres de prévention...
Une dynamique nationale et locale se met en place qui devrait aller en s'amplifiant. Sans chute. Du moins je l'espère.
On compte 450 000 chutes par an. Le risque est donc élevé. C'est un enjeu majeur de santé publique. Les éviter permet d'éviter les fractures, les hospitalisations, les handicaps, les peurs de sortir et de marcher (post-chute) etc.
L'Etat commence à sensibiliser le grand public et notamment les personnes âgées (campagnes de communication de l'INVS, veille sanitaire, INPES, l'ANAH : agence nationale pour l'amélioration de l'habitat). Les rapports se suivent pour promouvoir des actions en faveur de l'adaptation de l'habitat (Cf. les rapports de Muriel Boulmier). Des initiatives fleurissent ça et là : nous les mettons en valeur chaque semaine sur Agevillage, nous les primons (voir les lauréats du "Prix vivre ensemble aujourd'hui et demain").
Un bilan médical régulier tout comme une activité physique adaptée quotidienne sont nécessaires. Faites vous aider, trouvez des relais, participez à des ateliers d'activités physiques adaptées : voir notre dossier Paseo, les propositions de Siel Bleu pour faire de la gym autour de la table, les dernières initiatives récompensées.
Mais un analyse des risques et des aides à l'adaptation du logement s'imposent aussi.
La CNAV (Caisse Assurance Retraite) a choisi de mobiliser ses fonds d'action sociale pour subventionner le petit appareillage du domicile comme l'évaluation et les aménagements plus importants (jusqu'à 3 000 euros d'aides).
Revisiter son logement n'est pas chose aisée : il faut oser revoir ses habitudes, ôter les tapis et obstacles, poser du petit matériel (barres d'appuis, rehausseur, éclairages), analyser son budget pour supporter son coût (loyer, charges, travaux...).
Si le logement devient dangereux, inapproprié, peu accessible : on s'isole, on sort peu, on ne peut plus monter des marches et escaliers...
Mieux vaut anticiper et imaginer devoir
- le refaire, le mettre aux normes, le moderniser
- le partager avec la famille, des amis (voir le film "Vivre ensemble avec Jane Fonda, Claude Rich), des plus jeunes (étudiants)
- le quitter pour visiter d'autres domiciles individuels plus adaptés, plus accessibles, sécurisés, et même envisager des solutions plus collectives : de la petite unité de vie (comme les MARPA) au logement-foyer ou résidence service ou encore la maison de retraite médicalisée (Appelées maintenant EHPAD : Etablissement pour personnes âgées dépendantes).
Des habitats/maisons témoins, des ateliers, des conférences, des informations sont accessibles sur le Net, via des salons, via les réseaux des professionnels du prendre soin : CLIC (centres locaux d'information et coordination), services municipaux (centre communal d'action sociale), services d'aides à domicile, centres de prévention...
Une dynamique nationale et locale se met en place qui devrait aller en s'amplifiant. Sans chute. Du moins je l'espère.