Bien vieillir (prendre soin de soi)
Le vieillissement demandera des recettes nouvelles ? Invendable !
Les candidats à l'élection présidentielles savent que l'électorat dit "senior" (à partir de 50 ans) se mobilise fortement. Pourtant deux d'entre eux sur cinq (MM Mélenchon et Sarkozy) n'ont pas répondu à ce jour à l'interpellation du Collectif "Une société pour tous les âges" dont je fais partie depuis six ans maintenant.
Pour autant, les annonces pour aider, soutenir, accompagner le vieillissement de la population se font de plus en plus entendre en cette fin de campagne électorale (lire les débats autour de la proposition du candidat Hollande de doubler le plafond de l'APA pour les plus fragiles).
A côté des retraites, l'aide à l'autonomie concerne les personnes âgées fragilisées mais aussi leurs proches aidants, souvent leurs enfants, qui votent aussi.
A court terme, on sait qu'il faut débloquer au moins un milliard d'euros pour mettre fin à plusieurs hémorragies : licenciements dans les services à domicile, révisions des APA à la baisse dans les départements exsangues, restes à charges insupportables pour les personnes fragilisées et leurs proches.
Ce milliards d'euros fléché correspond à de nouvelles recettes et par exemple à un alignement (sur quelques années) de la CSG des retraités sur celle des actifs. Les fédérations de retraités n'y étaient pas opposées.
Mais cette disposition n'a pas été politiquement assumée.
A moyen terme, on sait aussi qu'il faudra mobiliser de 5 à 8 milliard d'euros pour une "prestation autonomie" plus égalitaire entre les personnes handicapées, fragilisées, de plus ou moins 60 ans.
Ces milliards devront aussi être investis dans la refonte de la gestion de l'aide : guichet d'entrée, d'évaluation, de coordination, filières de soin et prendre soin labellisées.
Il s'agit d'éviter les dépenses indues, inutiles, voire dangereuses (hospitalisations injustifiées, sur-médicamentation...).
En période électorale, les propositions et contre propositions s'affrontent. En revanche, le silence est général sur les recettes nouvelles.
Ajouter de la dette à la dette n'est plus envisagé. Mais comment séduire l'électeur en annonçant des créations d'impôts?
Même si ces rentrées seront rentables à terme : nouveaux services, emplois, accompagnements afin de vivre et vieillir dans une société pour tous les âges, elles peuvent avoir un effet contre productif avant le vote.
Pour autant, les annonces pour aider, soutenir, accompagner le vieillissement de la population se font de plus en plus entendre en cette fin de campagne électorale (lire les débats autour de la proposition du candidat Hollande de doubler le plafond de l'APA pour les plus fragiles).
A côté des retraites, l'aide à l'autonomie concerne les personnes âgées fragilisées mais aussi leurs proches aidants, souvent leurs enfants, qui votent aussi.
A court terme, on sait qu'il faut débloquer au moins un milliard d'euros pour mettre fin à plusieurs hémorragies : licenciements dans les services à domicile, révisions des APA à la baisse dans les départements exsangues, restes à charges insupportables pour les personnes fragilisées et leurs proches.
Ce milliards d'euros fléché correspond à de nouvelles recettes et par exemple à un alignement (sur quelques années) de la CSG des retraités sur celle des actifs. Les fédérations de retraités n'y étaient pas opposées.
Mais cette disposition n'a pas été politiquement assumée.
A moyen terme, on sait aussi qu'il faudra mobiliser de 5 à 8 milliard d'euros pour une "prestation autonomie" plus égalitaire entre les personnes handicapées, fragilisées, de plus ou moins 60 ans.
Ces milliards devront aussi être investis dans la refonte de la gestion de l'aide : guichet d'entrée, d'évaluation, de coordination, filières de soin et prendre soin labellisées.
Il s'agit d'éviter les dépenses indues, inutiles, voire dangereuses (hospitalisations injustifiées, sur-médicamentation...).
En période électorale, les propositions et contre propositions s'affrontent. En revanche, le silence est général sur les recettes nouvelles.
Ajouter de la dette à la dette n'est plus envisagé. Mais comment séduire l'électeur en annonçant des créations d'impôts?
Même si ces rentrées seront rentables à terme : nouveaux services, emplois, accompagnements afin de vivre et vieillir dans une société pour tous les âges, elles peuvent avoir un effet contre productif avant le vote.
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