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Treize pour cent des utilisateurs de services à la personne avouent avoir recours au travail au noir

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 17/10/2011

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Un sondage de la Fédération des services aux particuliers (FESP)

Treize pour cent des utilisateurs de services à la personne avouent avoir recours au travail au noir, selon un sondage d'Harris Interactive pour la Fédération des services aux particuliers (FESP) rendu public vendredi 14 octobre.

Parmi "ceux qui ont déjà eu recours à un service à domicile au cours des 12 derniers mois", 10% ont "parfois" fait appel à une "personne non déclarée" et 3% "toujours".

Ceux qui ont le plus recours au travail au noir appartiennent aux catégories socioprofessionnelles inférieures (24%) et habitent en région parisienne (23%).

"Il y a toujours un gros décalage entre le déclaratif et la réalité (...) On part du principe que le phénomène est plus important", a déclaré Maxime Aïach, président de la FESP dans Le Parisien/Aujourd'hui en France de vendredi.

Selon le sondage, 36% des Français "pensent que le travail au noir coûte moins cher que le recours à des professionnels déclarés". C'est surtout le cas des jeunes: 58% des 18-24 ans et 49% des 25-34 ans.

Les particuliers ayant recours aux services à la personne ont pourtant droit à des réductions ou à des crédits d'impôt, et bénéficient d'un taux de TVA à 5,5% lorsqu'ils passent par un organisme agréé.

Depuis janvier, les particuliers-employeurs qui déclarent leur salarié au salaire réel et non au forfait (sur la base du Smic) ne bénéficient plus de l'abattement de 15 points sur les cotisations sociales.

L'étude a été réalisée en ligne (Internet) du 28 septembre au 5 octobre 2011 auprès d'un échantillon de 1.250 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

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