Drôles de directives anticipées

Après la loi sur le droit des malades en 2002, la loi Léonetti de 2005 a posé la question de la dignité jusqu'au bout de la vie, par le déploiement de services adaptés (soins palliatifs), la désignation d'une personne de confiance, la rédaction des directives anticipées qui permettent à chacun d'indiquer ses souhaits (acharnement thérapeutique ou non par exemple) en cas d'accident de santé...

Mais en 2011, malgré des documents de communication sur cette loi, du collectif "Plus digne la vie" notamment, force est de constater que ces directives anticipées ne rencontrent pas le succès public escompté.

L'étude présentée cette semaine par le Centre d'Ethique Clinique de Cochin (CEC) révèle que" les plus de 75 ans marquent leur désintérêt pour ce concept de "directives anticipées". 90% disent ne pas le connaître et une fois informés disent qu’ils ne s’en saisiront pas. Ne se sentant ni vieux ni malades, leurs préoccupations se portent avant tout sur le sens de la vie qui reste et non sur le sens de la mort."

Pour que cet outil "directives anticipées" prenne corps, un besoin d'accompagnement, de soutien, d'échange se fait sentir.
Le CEC suggère que soit systématiquement proposé un entretien aux personnes âgées avec un tiers à un moment clé de leur histoire de vie : entrée en maladie chronique ou entrée en maison de retraite, la discussion portant sur le sens du temps qui reste à vivre et dans le souci du maintien de la qualité de vie existante.

Où trouvez des directives anticipées ?
Comment les rédiger, seul ? ou avec qui ?
Quand les mettre à jour ?
A qui les communiquer ?
Le site Internet du Docteur Cavey avance des pistes.

Ces directives anticipées ont pour objectif de vous rassurer, de rassurer vos proches, d'aider les professionnels qui vous accompagnent.
Vous pourrez compter sur la réaction d'Agevillage, pour travailler le sujet et relayer les initiatives permettant de formaliser vos désirs.