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Allongement de la durée de cotisation des retraites : Réactions contrastées

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 10/07/2011

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Les syndicats protestent vivement

Les syndicats ont vivement protesté dès lundi contre un nouvel allongement à 41,5 années de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein. Le gouvernement et le patronat défendent la réforme

"A terme, il y aura 62 ans (pour l'âge légal de départ, ndlr) et 41,5 ans de cotisation, les deux en même temps, au moment où en Allemagne, c'est 67 ans et 45 ans, en Espagne, c'est 65 ans", a fait valoir Xavier Bertrand, ministre des affaires sociales.

Le Medef a estimé "essentiel pour l'équilibre du dispositif de maintenir constant le rapport entre le temps de travail et le temps de retraite".

L'UMP, sans se prononcer sur la nouvelle durée de cotisation évoquée, a souligné que "le rôle des responsables publics, c'est d'adapter le modèle social" aux évolutions démographiques.

Réactions
"Double peine", a fustigé Eva Joly, candidate à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts.
"Ddouble peine
» également pour Phillipe Pihet, chargé des retraites pour FO.
Pour le PC, il s'agit d'"une "mise à sac des retraites".
Le porte-parole du PS Benoît Hamon y voit la preuve que "la réforme des retraites n'assure absolument pas la pérennité du système par répartition et que, surtout, elle fait peser 100% des efforts sur les salariés".
"Ce n'est pas une surprise", indique Danièle Karniewicz, chargée des retraites à la CFE-CGC, et présidente du conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance vieillesse(Cnav). "Mais après, est-ce qu'on va pouvoir continuer de dire aux plus jeunes que leur durée de cotisation va continuer d'augmenter, alors qu'ils entrent de plus en plus tard sur le marché du travail?", a-t-elle ajouté.
"Il faut stopper ces mécanismes, il faut redéfinir ce qu'est une carrière complète, revenir sur l'âge légal, et avoir un dispositif reconnaissant la pénibilité", a estimé Eric Aubin de la CGT,
Même la CFDT, qui avait pourtant soutenu le mécanisme introduit en 2003, s'est insurgée. "La logique de la réforme des retraites de 2003, c'était +on maintient les 60 ans et on va relever la durée de cotisation en fonction des gains d'espérance de vie+", a expliqué Jean-Louis Malys. "Mais le cumul des deux mesures, le recul de l'âge légal à 62 ans et l'allongement de la durée de cotisation, n'est pas acceptable", a-t-il ajouté.

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