Personnes âgées : Les français face à la "dépendance" : une enquête lancée par Humanis
L'entrée dans la "dépendance" sera de plus en plus tardive, estime la majeure partie d'un panel de 2000 personnes âgées de 50 à 65 ans, interrogées par l'institut Harris Interactive pour Humanis, groupe de protection sociale. L'idée de cette enquête : les inviter à se projeter à l'horizon 2030, imaginer leurs besoins en cas de "perte d'autonomie", et mesurer leurs attentes vis à vis des pouvoirs publics et privés.
Si l'"entrée en dépendance" est estimée à 79 ans aujourd'hui, la majeure partie des personnes interrogées considère qu'elle devrait se produire pour leur génération à 83 ans. D'ailleurs elles déclarent avoir souvent été confrontées à la dépendance : 66 % au travers de leurs proches, 15 % personnellement. De même, les CSP+ (84%) s'y disent davantage confrontées que les CSP- (74%).
67 % des personnes interrogées estiment prioritaire de conserver leur autonomie. Cela passe par un maintien de la santé et le souhait de ne pas peser sur sa famille. Même si 28 % des répondants ne savent pas bien comment prévenir la perte d'autonomie.
10 % déclarent toutefois avoir souscrit une assurance dépendance.
Au-delà du choix classique entre domicile et maison de retraite, les français souhaitent voir fleurir de nouvelles initiatives : cohabitation transgénérationnelle (16%), résidences de service ou résidences senior... des structures développées notamment par le groupe Humanis...