Bien vieillir (prendre soin de soi)
Vous avez la parole, prenez-là !
Le gouvernement, sous la houlette de Roselyne Bachelot ministre de la cohésion sociale, organise différents débats pour réformer le besoin d'aide à l'autonomie des plus âgés. Le calendrier des réunions publiques inter-départementales et régionales est sorti.
Le débat porte le nom de "réforme de la dépendance" au grand dam de nombreux débats comme ceux du GR 31 (professionnels, usagers au conseil de la CNSA), des collectifs "une société pour tous les âges" et "pour un vrai 5ème risque" (pétition en ligne) qui luttent contre les discriminations liées à l'âge, le maintien de la barrière de l'âge avant/après 60 ans, dans le cadre de ce débat.
Ces appels militent tous pour un socle de financement basé sur la solidarité nationale et non sur un recours aux assurances individuelles (cf. rapport Rosso-Debord), aux gages sur patrimoine (rapport des sénateurs Marini et Vasselle) ou recours sur succession. Le président de la République a fermé dans son discours début février au CESE, le recours à l'endettement, à une cotisation sur le "travail".
"Le 5ème risque n'est pas qu'une question d'argent" rappelle le collectif "Une société pour tous les âges" : réformer l'aide à l'autonomie va impliquer de revoir le système d'accompagnement des personnes de l'évaluation de leur situation, aux plan d'aides en passant par la coordination de ces différentes réponses via un interlocuteur référent localement (guichet unique à partir des CLIC, MAIA, et autres MDPH).
Le président de l'AD-PA Pascal Champvert, se félicite de ces débats qui vont, il l'espère, permettre à la parole de se libérer.
A chacun de témoigner de sa réalité immédiate (beaucoup de souffrances chez les personnes qui vieillissent, leurs proches, les professionnels qui les accompagnent) et d'avancer des propositions.
Même si des arbitrages semblent posés : maintien de la barrière de l'âge, partenariats publics/privés... gageons que ces débats permettront au grand public de prendre conscience que ces réformes, nous toucheront tous.
A nous, citoyen, professionnel ou non du secteur, d'y prendre notre part, physiquement et aussi en ligne sur le site www.dependance.gouv.fr.