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Comprendre les fragilités

Edito : (P)résident

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 19/10/2020

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Du déni de l’âge, du déni de la mort

Ils sont édifiants, sidérants, incroyables nos dénis individuels et collectifs de l'avancée en âge, du vieillissement et de la mort.

Déni de l'âge : Le Président Donald Trump (74 ans) est 4 ans plus jeune que son concurrent aussi le caricature-t-il en (p)résident d'une maison médicalisée. Mais de qui se moque-t-il ?

Déni de la mort : "Plus jamais ça !" hurle Marie de Hennezel dans son livre "L'adieu interdit". Comment avons-nous pu être si dociles et ne pas accompagner nos proches dans leurs derniers instants ? Comment avons-nous pu accepter ces obsèques minimalistes ?

Le coronavirus sévit toujours et si de nouvelles restrictions sont déployées (pour lesquelles les proches aidants ne sont pas concernés), l'auteur nous pousse à déployer tout de suite des solutions, avec les personnes concernées, pour une fin de vie et une mort accompagnées avec humanité.

Pour présider sa vie, et non y résider, faces aux peurs et aux attaques à nos libertés, debout jusqu'au bout, en référence au poème "Invictus" de William Henleyv: "Je suis le capitaine de mon âme".

Présider à la préparation de ses repas, à l'adaptation de sa cuisine malgré les handicaps.

Présider à son avenir même sous curatelle, tutelle, car ces mesures de protection ont des bénéfices.

Présider à la défense de ses droits face aux vagues d'appels téléphoniques et aux mails frauduleux.

Présider à sa santé : face aux pénuries de médicaments pour la maladie de Parkinson, aux risques liés à l'autonomédication, en prenant soin de son cerveau pour faire reculer le déclin cognitif,face aux risques de contamination du virus (dans toute la famille, dans toute la résidence) : respecter les gestes barrières et maintenir les liens.

Présider aux rencontres tardives... Elles enchantent nos vieillesses !

Présider à la lutte contre ces discriminations délétères liées à l'âge, contre cet âgisme individuel et collectif.

Parce que bien vivant, debout, malgré tout, jusqu'au bout : être Président de sa vie, même Résident en établissement plus ou moins médicalisé !

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