Etre aidant, être aidé
La tendresse, professionnalisée
Tendre prendre soin
Merci Marie de Hennezel et Philippe Gutton de redonner cette semaine ses lettres de noblesse à la tendresse dans leur livre « Et si vieillir libérait la tendresse… »
Quand arrivent les vieux jours, la faiblesse, la maladie neuro-évolutive, la vulnérabilité, les gestes tendres sont un bon moyen de continuer de se sentir exister.
Et si l’on cultivait la tendresse envers son cerveau pour bien vieillir, envers les personnes sourdes mieux accueillies dans les CAF ?
Et si l’on professionnalisait la tendresse dans des villes bienveillantes, amis des personnes désorientées, atteintes d’Alzheimer ? Et ce partout sur le territoire, y compris en milieu rural ?
Et si l’on renforçait les compétences des proches aidants ? Les plus experts sont recrutés à Toulouse. De nouvelles plateformes cherchent à leur venir en aide.
Et si l’on osait la tendresse envers ces Ehpad (établissements pour personnes âgées dépendantes) si décriés et pourtant si utiles, voire reconnus ? Où des projets se mènent jusqu'au bout ?
La tendresse demande un regard bienveillant quand notre société reste âgiste.
Elle demande des compétences pour des regards, des paroles, des touchers ajustés, adaptés.
Professionnaliser la tendresse n’est pas simple mais tellement positif pour les personnes fragilisées, leurs proches aidants et les professionnels fiers de leur prendre soin. Vous pourrez vous en rendre compte par vous-même en allant visiter ce 11 octobre les établissements labellisés et engagés vers le Label Humanitude qui organisent une journée portes ouvertes.
Avec vous en cette rentrée scolaire : tout en tendresse !
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