Pour une meilleure prise en charge de la fibromyalgie
Le dimanche 12 mai dernier avait lieu la 26 ème journée mondiale de la fibromyalgie. L’occasion de mettre un coup de projecteur sur ce syndrome méconnu qui affecte 2 % à 5 % de la population française selon l'association Fibromyalgie France (entre 1,4 % et 2,2 % selon la Haute autorité de santé).
La fibromyalgie qu’est ce que c’est ?
Reconnue comme une maladie rhumatismale par l’OMS, la fibromyalgie se caractérise par des douleurs chroniques et multiples, qui s’accompagne d’une sensation de brûlure sur tout le corps.
Les symptômes les plus fréquents :
- Maux de têtes plus ou moins prononcés
- Une sensation de fatigue et de raideur au réveil
- Etat dépressif ou anxiété
- Troubles digestifs
- Troubles urinaires
Qui sont les plus concernés ?
Environ 3 millions de Français sont touchés par ce syndrome et ceux sont, très majoritairement (entre 70 et 90 %), des femmes entre 35 et 45 ans qui en sont victimes.
La fibromyalgie est aujourd’hui mal diagnostiquée et sa prise en charge est souvent tardive ou inexistante.
La Haute autorité de santé (HAS) a publié un rapport en 2010 afin d’alerter sur la prévalence de la maladie et pour mettre en avant les solutions thérapeutiques existantes comme des activités physiques ou éducatives adaptées. Le stress et le manque d’activité physique étant les deux principaux facteurs aggravant de la fibromyalgie.
Les syndromes fibromyalgiques sont particulièrement pénibles et d’après une enquête de Fibromyalgie France, menée sur plus de 2000 malades, 80 % des sondés craignent de ne pouvoir se maintenir dans l’emploi à court terme.
L’étude montre également que seuls 24 % des concernés sont pris en charge à 100 %, d’où l’importance d’une journée de mobilisation autour de cette maladie encore trop mal diagnostiquée.