Bien vieillir (prendre soin de soi)
Edito : Une ministre qui veut vieillir debout ?
Jusqu’au bout
La concertation Autonomie/Grand Age a abouti à 175 propositions du rapport Libault qui visent une politique nouvelle et forte en France : voir ses huit pistes clés et les réactions de Florence Leduc de l'Association française des aidants.
Cette nouvelle politique pour le grand âge s'évalue à plus de 9 milliards d'euros, en trouvant des pistes de financement, sans s'affoler.
En écho à mon livre "J'aide mon parent à vieillir debout", en écho aux principes du Label Humanitude pour les Ehpad "Vivre et mourir debout", la ministre de la Santé, Agnès Buzyn veut que notre société ait "la force d’accompagner les siens debout, jusqu’au bout".
La ministre ose poser que l'on peut vieillir debout, jusqu'au bout même avec la maladie de Parkinson qui ouvre un mois d'initiatives pour changer de regard sur les personnes malades.
On peut vieillir debout si l'on dort bien (malgré le changement d'horaire), en restant connecté malgré tout (avec Emmaüs Connect notamment, avec la téléssistance active même en cas de panne).
Il sera plus facile de vieillir debout en restant bien informés des offres d'aides aux aidants du territoire (à Paris cette semaine), déstressé, détendu avec la sophrologie, tiré à quatre épingles et à la mode même en Ehpad... Ces lieux que l'on saura choisir le moment venu.
Nous savons chez Agevillage que l'on peut vieillir debout, jusqu'au bout.
Cela dépend de la qualité de notre environnement, de la qualité et de l'accessibilité (financière) du réseau d'aides locales.
C'est un enjeu certes individuel mais aussi collectif, politique.
Et si nos ministres décident de vieillir debout... alors les énergies pourraient converger !